À propos de Secrétariat EP Tournefeuille

Secrétariat de l'Ensemble Paroissial

Homélie du Père Joseph du XXIIe dimanche du TO

Mes chers frères et sœurs, chers paroissiens et chers amis !

Ca y est ! Pour vous et pour moi-même, c’est une nouvelle étape ! Le Seigneur veut l’écrire pour nous avec nous. Il est bien l’auteur de tout ce que nous faisons même si parfois nous nous comportons comme ces invités qui pensent que les premières places leur reviennent. Vivre les événements dans la foi, c’est apprendre chaque jour que c’est au Seigneur que revient la première place. C’est donc naturellement à lui que va notre action de grâce, notre gratitude et notre louange car il est Bon pour nous. Rendons toute grâce au Seigneur pour ses bienfaits envers nous, en particulier, pour ce qu’il a fait pour nous et à travers nous depuis ces 6 années où j’ai eu la grande joie d’être votre curé.

Contemplons le Seigneur à l’œuvre en nous et parmi nous, en nous appuyant sur sa parole. « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.  Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place ».

Nous sommes tous, consciemment ou inconsciemment, victimes de cette logique, de cette manière d’être et de faire qui nous stresse et nous angoisse au quotidien,  qui nous pousse à viser toujours plus haut, faire des conquêtes, rassembler et amasser les trophées et des médailles, être toujours plus performants, meilleurs compétiteurs, même s’il faut pour cela écraser les autres pour conquérir ces premières places dans la société, au niveau scolaire avec les concours, dans le sport, au travail, la vie de couple, en famille.

Mais il s’agit de la logique du monde. Et comme nous le savons, dans l’Eglise, nous ne sommes pas vaccinés contre cette logique des premières places qui nous empêche de regarder le Seigneur parce que nous passons tout notre temps à nous contempler de manière narcissique et à nous battre pour des places qui nous reviennent plus ou moins, à tort ou à raison. L’évangile de ce dimanche nous invite à évaluer avec justesse la réelle place qui nous revient ?

Cette question de place revient très souvent dans les évangiles. A la veille de sa mort en croix, Jésus disait aux disciples : « Je pars vous préparer une place afin que là où je suis, vous soyez aussi ! Dans la maison de maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures, sinon vous aurais-je je pars vous préparer une place ! »  Dans un autre passage, Jésus rassure les disciples, les invitant à la joie parce que leurs noms sont inscrits au ciel. Parlant de sa venue, il appelle les justes à recevoir en héritage le royaume préparé pour eux depuis la fondation du monde !

C’est cela que nous devons viser et rechercher en premier. Chacun de nous a la place qui lui revient dans le coeur de Dieu. Personne ne peut se substituer à moi, à toi parce que nous sommes chacun unique aux yeux de Dieu et chacun a une place unique la grande histoire de l’humanité. Personne ne prendra la place qui me revient au ciel, notre mission dans l’Eglise étant celle de travailler, de prier, de tout mettre en œuvre de telle sorte que chacun puisse occuper la place préparée pour lui. C’est cela le salut, la vie éternelle qui est le but ultime et la finalité de notre vie.

En attendant, pendant que nous sommes encore pèlerins ici-bas tout l’enjeu est alors de discerner et prendre la place qui nous revient, celle que le Seigneur nous donne et qui est la nôtre dans l’Eglise et dans le monde. Cet exercice n’est pas facile et nécessite l’aide du saint Esprit. Pas de besoin de nous battre pour cela ! Pas besoin de rivalité entre nous ! C’est pourtant une tentation naturellement humaine, une réalité bien présente dans nos cœurs. Nous sommes marqués plus ou moins par l’un des 7 péchés capitaux qui s’appelle l’orgueil par lequel le Malin cherche à nous couper de Dieu Créateur, source de tout bien et de toute vie, et à vouloir prendre sa place, comme on peut le voir à notre époque où l’humain veut remplacer Dieu, et où tous les coups sont permis pour occuper les meilleures et premières places, même s’il faut pour cela faire du mal et écraser les autres.

Alors, en cette messe d’action de grâce, nous sommes invités à nous regarder personnellement, mutuellement et surtout de regarder l’œuvre de Dieu avec humilité. Le curé d’Ars disait en effet que l’humilité est la plus grande des vertus. C’est l’humilité que le Christ nous apprend à travers le mystère son incarnation. De nature divine, il s’est humblement et par amour fait l’un de nous en prenant place parmi nous afin qu’un jour nous prenions notre place au sein de la communion trinitaire.

L’humilité est aussi la vertu que saint Paul nous appelle à vivre dans nos relations ecclésiales : « Ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres. » (Phil 2, 3-4). Lors de la première eucharistie dont nous faisons mémoire chaque jour, Christ nous laissé un témoignage d’humilité dans le geste du lavement des pieds le jeudi saint : « Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez ‘Maître’ et ‘Seigneur’, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jn 13, 12-15). La mort en croix, à la place des pécheurs que nous sommes est le geste d’amour et d’humilité par excellence révélé par le Christ crucifié.

C’est donc avec humilité et plein de reconnaissance envers Dieu et envers vous que je regarde ces 6 années où j’ai essayé d’être au service, en prenant pleinement la place qui me revenait parmi vous comme votre pasteur. Cette mission, je n’ai pu la remplir que grâce à vous, grâce à chacun de vous qui, je le répète encore, êtes la plus grande richesse de l’Eglise. Une communauté sans les fidèles n’existe pas ! Les pasteurs que nous sommes sont au service de la croissance humaine et spirituelle du corps ecclésiale en chacun de ses membres, tous importants, chacun tenant la place qui lui revient dans l’Eglise.

L’une de mes priorités pastorales ces 6 années passées avec vous était de permettre que chacun prenne pleinement sa place au sein de notre communauté ! Dès ma messe d’installation dans cette belle salle du Phare (pour laquelle je remercie monsieur le Maire de Tournefeuille, son conseil et tout le personnel qui nous accompagne avec générosité), en présence de Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse à l’époque, je vous l’avais demandé, appelant chacun à prendre sa place au sein de la communauté et à travailler ensemble. Je ne pense pas y avoir toujours réussi, mais j’ai fait de mon mieux, et avec générosité !

J’ai essayé d’aller à votre rencontre, vous appelant à prendre place dans les mouvements, services, groupes !  Je vous ai parfois bousculé et même stressé parfois, mais c’était toujours dans l’objectif de nous permettre de grandir et d’avancer. Lors des célébrations, j’ai essayé de veiller à ce que chacun de nous prenne sa place dans l’assemblée, afin que personne ne soit ou ne se sente exclu, en particulier les nouveaux qui sont de plus en plus nombreux dans nos paroisses.  L’Eglise est une famille et chaque membre doit y trouver sa place. La moisson est abondante et il y a de la place pour tout le monde.

Merci pour les sacrements célébrés avec vous et pour vous. Merci à chacun de vous pour votre place dans la mission que nous avons vécue ensemble ! Je n’aurais rien pu faire sans votre aide, votre soutien, vos conseils, votre générosité et vos prières. Certaines épreuves ont été très lourdes ces 6 dernières années mais j’ai toujours bénéficié de votre soutien. Merci pour les liens d’amitié que nous avons pu tisser ! Merci pour les invitations dans vos maisons, les apéros, les temps conviviaux, les camps d’été et les weekends avec les scouts. Merci pour vos maisons accueillantes et généreuses. Je reviendrai, mais non plus comme votre curé, mais en toute amitié et discrètement comme Nicodème qui allait rencontrer le Seigneur en évitant de faire de vague !

J’aimerais tellement dire un grand merci à chacun de vous personnellement. J’ai tellement reçu et appris de vous et parmi vous pendant 6 ans. J’implore la bénédiction du Seigneur sur votre communauté paroissiale dans cette nouvelle étape avec les franciscains de l’Immaculée. Que le Seigneur pose son regard et sa main sur chacun de vous et sur vos familles. Vous avez tellement de place dans mon cœur ! Je compte sur votre soutien et vos prières. Que le Seigneur vous donne de trouver votre place dans son Cœur Sacré ! Que le saint Esprit vous donne aussi de laisser le Christ prendre pleinement sa place dans vos cœurs. Amen.

 

 

 

 

 

Homélie du Père Joseph du XXIIe dimanche du TO2025-09-05T11:44:06+02:00

Homélie du Père Jean-Marie, XVIIe dimanche du TO, année C

La prière comme l’âme de la vie chrétienne
La Parole de Dieu de ce dimanche nous invite à la prière pour nous-mêmes et pour les autres. Comme l’homme qui ne mange plus meurt lentement à cause de la faim, ainsi le chrétien qui ne prie plus meurt lentement. La prière est l’âme de la vie spirituelle. Qu’est-ce que la prière ? Sainte Thérèse d’Avila la définit comme « un commerce d’amitié avec Celui qui nous aime, Celui dont nous savons aimés ». Dieu est toujours celui qui nous aime et veut notre bien.
Dans l’Évangile, Jésus enseigne à ses disciples comment prier. En effet, le disciple n’a pas demandé à Jésus de leur enseigner une prière à réciter, mais plutôt de leur apprendre à prier ». Ainsi, la prière du « Notre Père » est une prière avec laquelle on apprend à prier, mieux encore, c’est une école de prière. Elle contient les caractéristiques d’une bonne prière chrétienne. Je voudrais en souligner deux : : 1. La prière du « Notre Père » commence par des paroles de louange à Dieu et ensuite par des demandes pour la vie quotidienne. Ce qui signifie qu’une bonne prière doit commencer par s’intéresser à Dieu avant de penser à nous-mêmes. Comme dans une relation amicale, si nous voulons parler comme Thérèse d’Avila, lorsque je rencontre mon ami ou mon amie, je commence par demander de ses nouvelles : comment va ta santé, ta famille, le travail, … Voici les trois premières invocations du  » « Père » : « Que ton nom soit sanctifié », « que ton règne vienne” ; « Que ta volonté soit faite. » Celles-ci nous montrent comment nous devons commencer nos prières communautaires comme celles personnelles. Louer Dieu d’abord pour ce qu’il est.
Chers frères et soeurs, si Dieu est notre ami, il serait injuste de le considérer comme une station-service où l’on va quand on a besoin du carburant. Mais quand la voiture est à pleine, nous passons sans penser qu’il y a cette station. Non, chers frères et soeurs, une conception erronée de la prière est de penser que la prière est seulement pour les pauvres matériellement parlant afin de demander l’aide de Dieu. D’une part, oui, la prière est pour les pauvres et devant Dieu nous sommes les pauvres du Seigneur (les anawim). Nous sommes tous pauvres devant Dieu, en fait nous sommes appelés à être pauvres en esprit, c’est-à-dire des gens qui savent qu’ils n’ont rien sans la main du Seigneur. D’autre part, nous ne pouvons pas réduire la prière à une litanie de demandes, mais comme deux coeurs qui s’aiment, c’est un dialogue, une confiance mutuelle. Comme il serait beau que notre prière devienne cette confiance, ce dialogue avec Celui qui nous aime profondément avec nos difficultés, nos misères et nos faiblesses.
2. La deuxième caractéristique que je voudrais souligner est l’utilisation de la première personne du pluriel. Dans le modèle de prière que Jésus nous donne, il y a toujours la première personne du pluriel, le « nous » et non « je » : « Notre Père », « donne-nous chaque jour », « pardonne-nous, … ». Ce qui signifie
que la bonne prière est avant tout communautaire. Ne pensons pas à nous-mêmes, mais pensons et portons les nécessités de tous pour notre bien aussi. Le bien des autres contribue à la construction d’un monde meilleur. Par conséquent, l’insécurité de la Russie et de l’Ukraine ; d’Israël et de la Palestine, l’insécurité des iraniens et des libanais qui sont bombardés, des congolais, des soudanais tués chaque jour comme des mouches, doit nous interpeller et émouvoir nos coeurs ici en France ; la misère de certains pays du monde nous touche aussi ici : tant de jeunes qui périssent dans notre mer à la recherche de bien-être ne nous laissent pas indifférents. C’est pourquoi la prière chrétienne est vraiment communautaire, elle porte la communauté dans son coeur. Et après avoir prié, le chrétien sort pour faire quelque chose, pour se transformer et chercher à changer le visage du monde. Le modèle de la prière pour la communauté est Abraham dans la première lecture. Il intercède pour les villes de Sodome et Gomorrhe, deux villes païennes. Insiste sans se lasser devant Dieu. Sa prière exprime la confiance devant Dieu et la préoccupation pour les autres.
Aujourd’hui, demandons la grâce de Dieu pour que notre prière nous rapproche de Lui, nous transforme et nous ouvre aux besoins de toute l’humanité souffrante. Amen

Homélie du Père Jean-Marie, XVIIe dimanche du TO, année C2025-07-28T14:20:28+02:00

Homélie du Père Jean-Marie, XVe dimanche du TO, Année C

Chers frères et sœurs,

La Parole de Dieu de ce dimanche nous invite à deux aspects fondamentaux de notre foi chrétienne : la proximité à la Parole de Dieu et la proximité aux autres. Deux regards : le regard des yeux de Dieu (la Parole) et le regard dans les yeux du prochain (la proximité). On ne peut pas s’approcher de Dieu si on se détourne du prochain. Au niveau du christianisme, il s’agit d’une contradiction.

Dans la première lecture, Dieu dit à son peuple, par la bouche de Moïse, que sa Parole est toute proche de sa vie : « elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique ». Pour dire que la foi du croyant est en effet une foi vivante, pas une théorie ; c’est une foi à vivre et à partager dans le témoignage avec les autres pour parvenir au salut éternel.

Et pour hériter la vie éternelle, nous devons vivre l’amour de Dieu et du prochain. Car, on peut facilement prétendre aimer Dieu parce qu’il n’est pas visible, IL semble éloigné et ne nous dérange pas dans nos petits coins. Malheureusement, on se leurre parce qu’on oublie souvent que le Dieu invisible se rend visible dans son prochain. Mais, qui est ce prochain ? demande le docteur de la loi dans l’Evangile de ce jour. Une question qui semble facile et, en même temps, une simple provocation.

En effet, pour les Juifs, le prochain était le parent de sang, celui avec qui je partage le même sang, ou le frère de même langue ou de même tribu. Par conséquent, pour les Juifs, les Samaritains ne pouvaient jamais être considérés comme des prochains. Un passé conflictuel les avait éloignés les uns des autres. Pour répondre à la question du prochain, Jésus ne donne pas une définition, il ne veut pas limiter la compréhension du prochain, mais raconte la parabole du bon Samaritain dans laquelle il tente de rendre universel le concept de « prochain ». Il élargie le champ du prochain pour que chacun se situe.

Il est important de noter que les deux premiers personnages, qui passent et font semblant de ne rien voir, sont un prêtre et un lévite. Ils reviennent probablement de Jérusalem, où ils ont accompli leur service dans le temple. En principe, le prêtre et le lévite seraient plus disposés à rendre service aux autres. Cependant, leur adoration est vide parce qu’elle ne se traduit pas par la compassion, par l’amour de l’homme qui souffre.

Le Samaritain, considéré comme un ennemi et qui ne pouvait pas toucher un Juif à cause de l’inimitié entre Juifs et Samaritains, sait comment adorer de manière authentique parce qu’il reconnaît Dieu dans les blessures de l’homme à qui il fait miséricorde.

Chers frères et sœurs, Jésus nous invite aujourd’hui à aimer le prochain au-delà de la sympathie et de tout sentimentalisme. Souvent, nous confondons l’amour avec la sympathie. Nous réduisons l’amour aux expressions telle que « je t’apprécie, je t’estime » qui exprime beaucoup plus la sympathie, le sentimentalisme, … Il était difficile qu’un Samaritain éprouve de la sympathie envers un Juif tant le passé entre les deux peuples était plein de litiges. Mais l’amour est plus profond et plus fort que la sympathie. C’est ainsi que grâce à l’amour, ce Samaritain s’arrête pour sauver ce Juif. Cette parabole nous enseigne comment on peut, au nom de l’amour, sauver une personne envers laquelle on n’éprouve aucune sympathie.

Nous aussi, sommes appelés à en voir Dieu dans le frère ou la sœur qui souffre au-delà de son origine, de sa race ou de sa langue. Tous les êtres humains créés à l’image et à la ressemblance de Dieu sont nos frères et sœurs à aimer, à accueillir, surtout dans leur souffrance. Cette souffrance qui n’a pas de nom, elle est pour tous les êtres humains.

Au final, dans les Évangiles, c’est Jésus est le vrai « bon samaritain » qui donne sa vie pour notre salut, qui a toujours compassion de nous et panse nos plaies quand nous sommes blessés par nos péchés ou par la méchanceté des hommes. Il ne sépare pas le temple de la rue, pas de fossé entre l’amour de Dieu et celui de l’homme, et épouse ainsi pleinement le mystère pascal qui, comme l’écrit saint Paul aux Colossiens, a réconcilié en lui le ciel et la terre. Pour être ses vrais disciples, nous sommes invités à devenir le prochain les uns des autres, en aidant nos frères et sœurs qui ont besoin de notre aide.

Que la Parole écoutée et l’Eucharistie que nous recevons au quotidien, le Seigneur, par sa grâce, transforme nos cœurs de pierre en cœurs de chair, qu’IL nous rende miséricordieux pour être plus proches de celles et ceux qui souffrent. Amen

P. Jean-Marie BYENDA, ocd

Homélie du Père Jean-Marie, XVe dimanche du TO, Année C2025-07-15T11:07:43+02:00

Bilan équipe Deuil Espérance

Le 3 Juin l’équipe « Deuil Espérance » s’est réunie à l’Oustal pour un temps festif et fraternel, en présence de nos prêtres. Ce fut l’occasion de relire notre mission, d’accueillir de nouveaux membres et d’écouter avec intérêt les professionnels des Pompes Funèbres de Tournefeuille, venus nous présenter leur activité et leur rôle auprès des familles en deuil.
Plus qu’un service notre mission est un véritable témoignage d’Espérance : nous portons, auprès de ceux qui traversent l’épreuve du deuil, la lumière du Christ Ressuscité.
Un moment riche de partage, de sens et de fraternité !

Bilan équipe Deuil Espérance2025-06-23T15:47:07+02:00

2025 Retraite Profession de foi à Boulaur

Vingt-quatre jeunes de l’Ensemble paroissial qui préparent leur Profession de Foi et sept qui préparent leur Première Communion ont fait une retraite joyeuse à Boulaur, accompagnés de quatre parents, Virginie, Florence, Pierre, Éric, père Justin et Christine qui les ont guidés en méditant les exemples de saint Pierre et de Claire de Castelbajac.

Saint Pierre donne la profession de Foi la plus importante de tout l’Évangile (Mt 16,16) et il a été choisi par le Seigneur pour être le premier serviteur de son Église. Pourquoi ? Peut-être avant tout pour son esprit de service justement, en lui très développé. L’esprit de service et d’écoute est essentiel pour la mission de Pierre et de ses successeurs, comme pour celle de chaque baptisé. Cependant Pierre démontre une faiblesse que le Seigneur lui demande de corriger. Il est prompt à servir mais il accepte plus difficilement d’être lui-même servi par autrui (Jn 13,3-17).

Et puis chaque fois que nous nous rendons à l’Abbaye de Boulaur, nous y sommes accueillis par Claire de Castelbajac… Mais cette fois, il était manifeste que Claire se proposait de remplir le rôle de marraine céleste pour les futurs communiants. Et ce en vertu d’une coïncidence providentielle : elle aussi a reçu sa première Communion un 14 juin (les futurs communiants la recevront le week-end des 14 et 15 juin) ! Et puis bien entendu, elle les accompagne au motif de sa foi enthousiaste et de sa joie de vivre indéfectible. Comme Claire, nous voulons que ces jeunes soient heureux déjà dans ce monde et qu’ils propagent autour d’eux leur bonheur d’être des fils et des filles de Dieu : « Je voudrais donner du bonheur à tous ceux que j’approche et semer la joie. La petite Thérèse attendait d’être au ciel pour faire des heureux. Moi je veux en faire sur la terre » (Claire à 19 ans, à une religieuse).

Les jeunes ont pris le temps de réfléchir sur ce qu’est la foi, quels mots caractérisent la mienne, à quoi m’invite Pierre. Ils ont aussi rencontré Sœur Raphaëlle, qui est venue témoigner et répondre à leurs nombreuses questions. Deux jours bien riches qui permettent une pause vivifiante ! Merci à chacun et chacune pour ce beau moment !

 

2025 Retraite Profession de foi à Boulaur2025-05-30T11:17:07+02:00

Un long chemin vers le Seigneur

J’ai aujourd’hui 71 ans. En août 2024, j’ai vécu une expérience avec mon épouse Christine qui a changé notre vie.

J’ai eu une enfance compliquée. Je n’ai pas connu mon père. Baptisé puis confirmé, j’ai pensé être prêtre … puis à douze ans j’ai appris que mon « père » n’était pas mon père. Je me suis éloigné du Seigneur pendant une longue période.

Au lycée, je portais une colère très forte en moi et j’étais révolté. Je glissais sur une mauvaise pente … Et J’ai rencontré ma femme …  J’étais perdu et elle est venue vers moi sans raison, simplement parce que j’étais malheureux. Elle vint vers moi et nous sommes devenus amis puis amoureux. J’ai découvert le bonheur d’être aimé.

Nous nous sommes mariés civilement le 26 juin 1976. Nous avons deux enfants dont nous sommes très proches. L’amour entre nous et l’amour pour nos enfants a été le fondement de notre foyer familial.

En aout 2024, nous sommes partis en vacances au Puy-en-Velay avec la compagne de notre cousin Jean-Paul décédé au début de l’année 2024. Nous sommes allés visiter la cathédrale Notre Dame.
C’est une architecture remarquable dédiée à Marie et un point de départ pour le Chemin de Compostelle.
En haut de l’escalier, nous sommes entrés dans une petite chapelle par curiosité. A ce moment-là des prêtres sont arrivés pour préparer une messe

pour un petit groupe de prêtres maristes de passage à la cathédrale. Nous avons été invités à rester. On s’est assis vers le fond de la chapelle. La messe fut extraordinaire et joyeuse, célébrée dans deux langues avec des chants très rythmés.
Au moment de l’Eucharistie, les prêtres nous ont fait signe de nous approcher pour communier. Mon premier réflexe a été de me dire que je n’en étais pas digne après une longue vie sans prière. C’était la première messe de Christine et elle n’avait jamais communié. Les prêtres ont insisté et insisté et nous y sommes allés. Quand je retournai à ma place, je ressentis une grande paix, j’ai ressenti un bonheur très simple et doux, une jubilation qui donne envie de sourire, de rire et de partager et je me suis surpris à dire intérieurement : « Je reviens à la maison« . Pour Christine, ce fut aussi une révélation. Quand elle reçut l’hostie, ce fut un envahissement de paix et de douceur dans un oubli de soi intense.

Tous deux nous nous sentions plus légers et enfin libérés d’un lourd fardeau. On réalisait que Dieu nous avait conduits, à notre insu, avec douceur, jusqu’à Lui par la Vierge Marie et son fils Jésus Christ.

Un peu plus tard, en sortant d’une messe à l’abbaye de Solesmes, je suis allé voir un moine et je lui ai dit ce qui m’était arrivé au Puy-en-Velay. Son visage s’est éclairé et il m’a dit « Le Seigneur t’a appelé »

Depuis, nous avons décidé de nous unir devant Dieu. Moi qui pensais tout comprendre par mon intelligence, j’avais tout à apprendre.

Le 6 avril 2025, nous sommes allés à l’église pour une adoration. Sur une impulsion, je suis allé me confesser puis je suis revenu à ma place pour prier, faire pénitence, implorer le pardon du Seigneur et Le remercier. Et il y a eu un chant : « Abba père, je suis à Toi … » pendant lequel, à nouveau, j’ai été envahi par une vague d’amour très intense. Les larmes me sont venues aux yeux et à chaque ligne du chant, je n’arrivais plus à chanter ni parler. Bien avant que je m’éveille à Ta douceur (…) Tu rêvais du jour où je pourrais T’aimer

Je me croyais fort, solide, voilà que je pleurais comme un enfant. Je prenais conscience que l’amour du Père, m’attendait déjà avant ma naissance. Aujourd’hui encore, je suis bouleversé par ces paroles. Je pensais ne pas avoir de père et Lui m’attendait.

On est mariés au civil, mais le Sacrement du Mariage nous ouvre à une nouvelle vie qui me remplit l’âme et me conduit vers les autres.

J’accompagne Christine sur son chemin de conversion. Elle sera confirmée le 8 juin 2025 et le 14 juin 2025, à 71 ans tous deux, nos vœux seront magnifiés dans le Sacrement du Mariage à l’Eglise.
Rendons grâce à Dieu

Didier

Un long chemin vers le Seigneur2025-05-05T15:53:50+02:00

2025 Baptêmes des jeunes

Alléluia ! Ce dimanche 27 Avril, 15 jeunes de notre ensemble paroissial ont été baptisés à l’Église de Plaisance. Ils se rajoutent aux 7400 adolescents de France baptisés lors du week-end de Pâques. Quelle bonne nouvelle !

Ces jeunes âgés de 11 à 17 ans ont cheminé pendant plus de 6 mois pour réfléchir au sens du baptême et de l’eucharistie car ils ont aussi communié pour la première fois dimanche dernier.

Ils ont poussé la porte de l’Église il y a quelques mois car ils se posaient des questions, ils avaient beaucoup à apprendre sur la religion catholique et la bible : comme nous tous, ils sont sur le chemin de la foi.

Ils ont pu découvrir de nouveaux mots en lien avec les étapes vers le baptême : le pré-catéchuménat (découverte de la foi chrétienne), le catéchuménat (après l’entrée en catéchuménat), l’Appel décisif, journée diocésaine avec tous les jeunes du diocèse en présence de notre évêque Mgr Guy de Kérimel qui a appelé chacun par son nom et leur a remis l’écharpe violette des catéchumènes (moment où l’appel de Dieu est manifesté solennellement), les scrutins où pendant trois dimanches du carême les jeunes sont invités à se tourner vers le Seigneur pour être purifiés. Aujourd’hui, ils peuvent approfondir le mystère de la vie chrétienne, cette période s’appelle la mystagogie.

Ambre, Brewen, Ema, Emma, Eryka, Gabriel, Julia, Léa, Léna, Lilou, Lucille, Margaux, Théo, Elisa et ton petit frère Louis, merci pour ce beau témoignage de foi que vous nous avez apporté ce dimanche, jour de l’Évangile où Jésus dit : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu »

2025 Baptêmes des jeunes2025-05-05T14:54:41+02:00

Nettoyage de l’église de Tournefeuille

Mercredi 16 avril, au matin, répondant sans hésitation à l’appel lancé par Florence P., quelques jeunes et beaucoup de plus jeunes encore, ont déployé leurs talents et énergie pour que l’Eglise Saint-Pierre soit des plus propres pour la Semaine Sainte. Pendant trois heures, poussière, toiles, coulées de cire, chewing-gum et tâches incrustés ont subi les assauts de l’équipe. Sur les réseaux sociaux, certains prêtres influenceurs ont relayé l’idée que le Carême, ce peut-être aussi devenir l’instrument de Sainte Zita, patronne des servants de maison, celle du Seigneur ici.

Nettoyage de l’église de Tournefeuille2025-04-24T09:33:04+02:00
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