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Connaitre et s’approprier la vision pastorale

L’an dernier, un Conseil Pastoral Paroissial a été mis en place, à l’invitation de notre archevêque. Je remercie la trentaine des personnes qui le constituent. Accompagnés par le service diocésain de Formation (Michèle Maraval que nous remercions), nous nous sommes réunis 4 fois par an pour prier, réfléchir, regarder en vérité notre communauté et rêver ce que nous aimerions voir naître dans nos paroisses. Au moment où vient de se clôturer le Synode sur la communion, participation et mission, dont nous ne connaissons pas les conclusions, prenons conscience que l’avenir de l’Eglise universelle et sa mission dépendent de ce qui est vécu et mis en place dans chaque communauté particulière. Alors, avant d’attendre les conclusions qui viendront de Rome ou de l’Eglise de France, voyons comment connaitre et faire connaître la vision pastorale qui est le résultat, j’ose le dire, d’une sorte de mini synode sur l’ensemble paroissial. Nous avons en effet prié, discuté, posé des constats de réussites et d’échecs sur notre vie paroissiale. Nous rendons grâce pour les belles choses que nous vivons déjà et nous remarquons que nous avons tellement des conversions à faire et à vivre, tant au niveau personnel que communautaire.
Voici donc la vision pastorale née au bout d’une année de travail du conseil pastoral paroissial :
« Nous désirons bâtir ensemble une Église – famille de Dieu,
où chacun est accueilli et accompagné personnellement,
avec une attention aux plus faibles.

Nous voulons témoigner
de la joie de l’Évangile qui nous fait vivre
et annoncer le Christ à tous.

Nous voulons construire une communauté paroissiale
unie dans la diversité, qui grandit à travers la participation de chacun de ses membres. »
En trois petites phrases, nous exprimons ainsi ce que nous aimerions vivre et quelle direction nous aimerions donner à notre ensemble paroissial. La première étape est de connaitre et faire connaitre cette vision au sein de nos communautés. Plusieurs supports visuels et un chant sont en cours d’élaboration pour une meilleure diffusion.
Mais attention, il ne faut pas que cette vision reste une simplement un refrain, une devise, des concepts, des paroles. Ce serait très dommage. Si la première phase est sa connaissance et la diffusion, l’enjeu en suivant sera de s’en approprier, l’incarner et la mettre en place par des attitudes, des gestes et des actions concrètes. Pour cela, nous comptons sur les membres de l’EAP, ceux du conseil pastoral et chaque fidèle, dans chacune de nos 5 paroisses pour voir ce qui peut être mis en place afin d’incarner cette vision. Je vous invite donc à être créatifs et inventifs. Faites des propositions qui, j’espère, seront nombreuses, réalisables, audacieuse et conformes à la foi de l’Eglise et aux orientations diocésaines. Que le Saint Esprit nous vienne en aide !

 

Connaitre et s’approprier la vision pastorale2024-11-19T13:51:08+01:00

Edito : En mission, avec le soutien de sainte Thérèse de Lisieux et saint François d’Assise

Passées les premières semaines de la rentrée scolaire et pastorale où nous étions tous sous l’eau, le nez un peu dans le guidon, il est temps de nous poser et penser à ce qui est au cœur de la vie chrétienne et de toute communauté ecclésiale : la mission. Octobre nous rappelle bien cela, dès le premier jour du mois, avec la fête de sainte Thérèse de Lisieux, docteur de l’Eglise et Patronne des missions. Le pape François rappelle que sainte Thérèse est l’une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d’Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Dans l’exhortation apostolique « C’est la confiance » à l’occasion du 150è anniversaire de la naissance de sainte Thérèse de Lisieux, le pape François insiste sur le fait qu’au cœur de la vie de sainte Thérèse, il y a un double désir :  

« Comme il arrive dans toute rencontre authentique avec le Christ, son expérience de foi l’appelait à la mission. Thérèse a pu définir sa mission en ces termes : « Je désirerai au Ciel la même chose que sur la terre : Aimer Jésus et le faire aimer ».  Elle a écrit qu’elle était entrée au Carmel « pour sauver les âmes ».  En d’autres termes, elle ne concevait pas sa consécration à Dieu en dehors de la recherche du bien de ses frères. Elle partageait l’amour miséricordieux du Père pour l’enfant pécheur, et celui du Bon Pasteur pour les brebis perdues, éloignées, blessées. C’est pourquoi elle est la Patronne des missions, maîtresse en évangélisation ».

Puisse chacun de nous, chaque membre de notre communauté brûler du même désir de salut pour soi-même et pour tous nos frères et sœurs ! C’est la raison d’être de l’Eglise et du baptisé ! Approchons-nous donc du Christ pour qu’il touche nos cœurs, le faisant brûler de son Amour pour nous envoyer en mission pour l’annoncer et le faire connaître à travers notre vie, nos engagements et propositions pastorales au cours de cette année à peine commencée.

La Providence Divine a voulu que cette année, notre diocèse, et tout particulièrement notre ensemble paroissial, accueille une communauté missionnaire : les Franciscains de l’Immaculée. C’est une grâce ! Au cours de la messe de rentrée du 22 septembre au Phare, nous les avons accueillis dans la joie. Un merci du fond du cœur pour tout ce que vous faites et donnez afin que leur installation se passe dans de très bonnes conditions, tant matériellement que pastoralement. Au cours de ce mois missionnaire d’octobre, nous pouvons compter sur la prière et le soutien de saint François d’Assise fêté le 4 octobre, afin que notre diocèse et notre ensemble paroissial en particulier reçoivent en abondance des grâces pour la mission, à travers la présence des pères Clément, Justin, (et de Jacques qui viendra plus tard).

Bien que déjà accueillis, l’installation officielle des frères franciscains dans le diocèse aura lieu le dimanche 3 novembre au cours d’une messe célébrée par notre archevêque, Mgr Guy de Kerimel en présence du Supérieur Général des Franciscains de l’Immaculée, le père Immacolato Maria ACQULI. Nous manifesterons notre joie d’accueillir les Franciscains de l’Immaculée parmi nous, occasion favorable pour un temps convivial, fraternel et un repas partagé à L’Oustal (de nouveau) avec les nos hôtes. Je vous invite fortement à noter cet événement dans votre agenda et à venir nombreux, donnant ainsi le témoignage d’une communauté paroissiale accueillante et pleine de vie.

Que Sainte Thérèse de Lisieux et saint François d’Assise nous accompagnent et intercèdent pour nous !

Edito : En mission, avec le soutien de sainte Thérèse de Lisieux et saint François d’Assise2024-10-07T14:47:14+02:00

Edito : Se lancer, s’accueillir et rendre grâce !

Une nouvelle année pastorale a déjà commencé ! Comment sera-t-elle ?  Nul ne le sait ! Elle sera certainement ce que le Seigneur aura voulu, parce qu’il est Celui qui conduit son Eglise par son Esprit, mais aussi ce que chacun de nous voudra qu’elle soit par le don de soi-même, par son engagement, ses services à la communauté et notre abandon personnel et communautaire au souffle du saint Esprit.

Alors, lançons-nous dans l’Espérance, comme nous y a invités Mgr de Kerimel lors de la Journée Diocésaine à Lourdes. Celui qui espère ne se trompe jamais. C’est pour cela que je nous invite tous à nous lancer dans la confiance, sans se laisser bousculer par différentes peurs ou par le poids des habitudes ! Nous nous réjouissons que notre archevêque vienne personnellement lancer notre année pastorale lors de la messe qu’il présidera le 22 septembre à 10h30 au Phare de Tournefeuille. J’espère que nous serons très nombreux, non seulement pour l’accueillir mais aussi pour commencer l’année dans la dynamique d’un élan joyeux et missionnaire. J’appelle tous les fidèles et les membres tous les groupes, associations, équipes et services à venir à ce temps fort de notre ensemble paroissial.

La rentrée paroissiale du 22 septembre sera aussi l’occasion d’accueillir les personnes nouvellement arrivées dans nos paroisses. La santé d’une communauté dépend aussi de sa capacité à savoir accueillir. Si nous n’accueillons personne dans l’Eglise ou au sein de notre communauté, nous nous condamnons à la mort et à la disparition. Les nouveaux nous renouvellent ! Alors, soyons heureux d’accueillir une nouvelle communauté religieuse. Après les Sœurs de la Résurrection, notre ensemble paroissial est heureux d’accueillir une nouvelle communauté : les Franciscains de l’Immaculée.

Ils arrivent à trois et vont résider au presbytère de Plaisance-du-Touch. Le 22 septembre, il y aura les frères Justin et Clément.  Un troisième arrivera plus tard. Pour les accueillir, il faut quelques travaux d’aménagement intérieur dans le presbytère. Il faudra aussi des meubles et du matériel pour la cuisine et du linge pour la literie. Je sais que je peux compter sur vous pour équiper le presbytère. Aussi, je fais appel au don ou au prêt d’une voiture : les frères ont chacun un permis de conduire mais n’ont pas de voiture. Alors, j’en appelle à votre générosité. Si vous avez une voiture que vous pouvez donner ou prêter pour quelques mois, cela facilitera leur arrivée et leur implication pastorale et missionnaire. N’hésitez à vous manifester auprès du secrétariat paroissial. Je vous en remercie infiniment.

Le 22 septembre, avec le Père Vital MUDIMBE, nous allons rendre grâce pour cette année entière qu’il aura passée parmi nous. Nous rendons grâce pour sa présence et toute ce qu’il a permis de recevoir du Seigneur par son ministère et son amitié.  Nous pourrons lui dire au revoir et lui offrir un cadeau pour l’accompagner sur l’ensemble paroissial de Saint Nicolas-Sacré Cœur où il est envoyé à partir du 1er octobre. Une collecte va être faite dans nos paroisses les weekends des 8 et 15 septembre.

Après la messe au Phare, nous nous retrouverons, autour notre archevêque, avec les frères Franciscains Justin et Clément, le père Vital pour un temps convivial autour d’un repas partagé apporté par chacun. Pour une meilleure organisation, nous vous invitons dès à présent à vous inscrire sur les fiches placées dans les 5 églises. Elles seront retirées après les messes du 15 septembre. Belle année pastorale, qui sera aussi une année jubilaire !

Edito : Se lancer, s’accueillir et rendre grâce !2024-09-10T10:07:10+02:00

Edito : Un été pour se poser !

Chers paroissiens et amis ! Voilà enfin les vacances d’été qui arrivent ! Je sais que tout le monde n’aura pas de vacances mais l’été est toujours une période où le rythme change !  Vous allez vous retrouver en famille, rendre visite aux amis. C’est aussi l’occasion de recharger un peu les batteries, à la fois physiquement et spirituellement. Profitez bien de ce temps pour tisser et affermir les liens en famille et avec les amis. C’est aussi une période de grandes fêtes ! Profitez-en. Un jeune paroissien me confiait son appréhension que les rencontres en famille soient gâchées par quelques tensions et conflits. En même temps, il se demandait ce qu’il pouvait faire pour que tout se passe bien. Finalement, n’est-ce pas la mission de chacun : faire de son mieux pour que ces retrouvailles soient réellement joyeuses, sereines et apaisées.

Pendant ces deux mois, au sein de nos communautés, nous verrons arriver des vacanciers, des gens de passage. Je compte sur vous pour les accueillir dans la joie. Je vois bien que nos communautés changent de visage en été :  pendant que beaucoup de paroissiens que nous croisons souvent disparaissent pendant quelques semaines, nous en voyons d’autres qui arrivent pour les vacances et cela enrichit nos communautés.

Le père Vital sera en vacances pendant le mois de juillet et le père Willy en août pour revenir début septembre. La sœur Jeannette prend aussi ses vacances et reviendra vers la fin du mois d’août. Et pendant ce temps, nous accueillons des prêtres que vous connaissez déjà : le père Théodore qui sera parmi nous en juillet et le père Rodrigue qui sera là jusqu’à la fin du mois d’août. Je leur dis merci de venir nous aider en cette période où l’activité cultuelle est dense et un peu plus compliquée dans l’organisation ! 

Je vous les confie et je sais que vous saurez leur faire bon accueil, comme chaque année, et faciliter leur mission parmi nous pour les déplacements, étant donné que ni l’un ni l’autre ne peut conduire en France. Je compte sur vous pour les inviter dans vos familles pour mieux faire connaissance avec eux. C’est toujours une grande joie pour nous de passer du temps dans vos familles et de rencontrer vos amis et parents de passage. Ce sont des temps gratuits qui font beaucoup de bien. Bel été !

 

Edito : Un été pour se poser !2024-07-05T15:24:06+02:00

Fixer notre regard sur le Christ, Grand-prêtre et Bon Berger

Le mois de juin est traditionnellement celui des bilans et relectures, occasions de rendre grâce au Seigneur ! Mais cette fin d’année est assez éprouvante pour notre communauté paroissiale qui traverse des sentiments assez contradictoires : la tristesse, l’incompréhension, sommes dans la tristesse, la colère, la délusion, le découragement, le brouillard…? Tout cela ne nous aidera pas à avancer ! Au contraire, il nous faut continuer à prier, prier et prier encore.

Au-delà de l’émotion, levons les yeux vers le Christ pour rendre grâce pour tout ce qu’il nous a permis de vivre et de recevoir ces dernières années. Oui, nous sommes bénéficiaires des grâces de Dieu à travers le ministère des prêtres que nous côtoyons. Cependant, n’oublions jamais que le Bon Berger, le Vrai Pasteur, c’est le Christ lui-même et c’est de lui que nous sommes tous les disciples, prêtres et fidèles laïcs.  Et lorsque nous bénéficions des grâces à travers le ministère d’un prêtre, ne perdons jamais de vue l’Auteur de toute grâce : le Christ Jésus.

Alors, oui, au-delà de tout, rendons grâce au Christ pour tout ce que nous avons vécu cette année sur notre ensemble paroissial. Il y a des milliers des raisons pour lesquelles je rends grâce au Seigneur, m’émerveillant de voir son œuvre au sein de notre communauté paroissiale et dans vos vies personnelles, et aussi à travers tout ce tout ce que nous vivons au niveau ecclésial en cette année pastorale. Soyez remerciés pour tout ce que vous êtes et faites comme membres vivants du corps du Christ qu’est l’Eglise. Ce corps peut être parfois éprouvé et éprouvant, mais au cœur de nos épreuves, nous devons prier, nous serrer les coudes et compter sur le soutien mutuel. Prenons soin les uns des autres !

Vous savez combien personnellement et pastoralement je compte sur votre soutien. Le Malin peut se servir d’une épreuve, d’un moment de crise pour diviser et semer la zizanie, mais le Christ Jésus lui veut nous plonger chaque jour dans l’unité et la communion trinitaire. L’unité, la communion sont un don de Dieu, mais elles sont aussi le résultat des efforts fournis chaque jour par chacun de nous. Au lieu de nous décourager, avançons ensemble sur ce chemin sur lequel nous sommes à la suite du Christ, pour annoncer et servir le Règne de Dieu, confiants dans la certitude que le Christ a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.

Pour terminer, je voudrais rassurer ceux qui s’inquiètent de l’avenir pastoral ! Nous ne sommes pas seuls. Mgr l’archevêque porte aussi le souci de notre ensemble paroissial. Tous les secteurs de la mission pastorale seront honorés. Restons confiants, sereins, et dans l’action de grâce pour Dieu qui nous aime d’un amour infini, au-delà des turbulences d’un moment. Je suis à votre disposition si vous avez besoin de parler.

Fixer notre regard sur le Christ, Grand-prêtre et Bon Berger2024-06-19T09:37:16+02:00

Edito : Mois de Mai, mois de la Bienheureuse Vierge Marie

« Voici enfin revenu le mois de la belle petite Maman », s’exclama un jour saint Padre Pio de Pietrelcina au début du mois de mai. Depuis des siècles, mai est le mois par excellence dédié à la Bienheureuse Vierge Marie. En pleine saison de printemps, la Sainte Vierge fait du mois de mai, à mon avis, le plus beau mois de l’année, mois au cours duquel l’Eglise exalte Marie, Rose Mystique.  La Vierge Marie obtient généreusement beaucoup de grâces à ceux qui la célèbrent et la prient tout particulièrement en mai : des grâces de progrès spirituel, de renouveau dans la vie, grâce de conversion, pour la santé, le travail, les études, la famille… Si le mois de mai s’ouvre avec la figure de saint Joseph, le charpentier (1er mai, fête du Travail), il se conclut avec la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie.

J’invite donc chacun dans notre communauté paroissiale à vivre avec plus de dévotion mariale ce mois de mai qui s’ouvre.  Dans l’encyclique : Mense Maio (Mois de Mai) en 1965, le pape Paul VI réaffirmait expressément que l’Eglise considère le mois de mai comme le mois de prière et de grâces célestes le plus fécond pour tous les besoins de l’humanité et de l’Eglise. Ne perdons donc pas cette grande occasion de grâces pour nous-mêmes et pour les autres. Pendant ce mois, prions le chapelet dans nos communautés et dans nos familles. Le Seigneur nous comblera de beaucoup de grâces, si nous nous confions avec confiance à l’intercession de la sainte Vierge.

Je vous invite à confier au Christ, par l’intercession de la Vierge Marie ces jeunes collégiens et lycéens qui viennent de recevoir le sacrement du baptême le 21 avril à l’église de Plaisance-du-Touch. Que la sainte Vierge Marie leur garde cette joie de croire qui se lisait sur leurs visages au cours de cette belle célébration. Confions à la sainte Vierge tous ces adultes qui, au cœur de ce mois de mai, en la solennité de la Pentecôte, recevront le sacrement de confirmation avec le don du Saint Esprit qui fera d’eux des disciples-missionnaires participant activement à l’édification de l’Eglise. La Vierge Marie est la Mère de l’Eglise (fête célébrée le lundi après la Pentecôte). Par leur cheminement, ces adultes témoignent de la présence du saint Esprit qui souffle toujours et touche les cœurs pour faire grandir la communauté de ceux qui se reconnaissent fils et filles du Père en Jésus.

Confions aussi à Marie ces nombreux enfants qui vont faire leur première communion au cours de ce mois de mai, à l’Ascension pour les élèves de l’école Emilie de Rodat et le dimanche 26 mai au Phare pour les enfants de nos 5 paroisses. Que la sainte Vierge qui a su accueillir Jésus dans son sein obtienne à nos enfants la grâce d’accueillir dans leurs cœurs et avec beaucoup de foi la présence du Christ qui se donne dans l’eucharistie. La saison des mariages a bien commencé ! Alors, confions à la sainte Vierge Marie tous ces fiancés qui s’uniront dans le mariage au cours de ces prochains mois. Confions aussi à l’intercession de la Vierge Marie les nombreux malades que nous sommes et qui sont autour de nous. Demandons la grâce de la guérison des âmes et des corps.

Enfin demandons à la Vierge Marie d’obtenir à notre monde la grâce de la Paix.  Alors que les dirigeants du monde semblent décidés à transformer l’humanité en une jungle où règne la loi du plus fort, dans un affrontement permanent, dans un monde où chaque puissance veut montrer ses gros muscles et sa force militaire, demandons à la Vierge Marie, Notre-Dame de la Paix, de nous obtenir auprès de son Fils Jésus, le Prince de la Paix, la grâce de la paix dans le monde.

 

 

Edito : Mois de Mai, mois de la Bienheureuse Vierge Marie2024-04-23T12:10:02+02:00

Edito : La joie pascale !

Parler de la joie pascale peut sembler décalé et déconnecté de la réalité actuelle, un grand défi pour les chrétiens. Un regard réaliste sur notre monde nous plonge forcément dans la tristesse et l’angoisse : la guerre est là et, sur tous les continents, se multiplient des zones de conflits, la communauté internationale est plus que jamais divisée, même les instances internationales, comme l’ONU semblent avoir perdu toute autorité et leur crédibilité. Nous vivons dans un monde où est revenu le règne de la loi du plus fort, l’inquiétude du terrorisme est revenue, l’alerte Vigipirate est son paroxysme, avec l’attentat qui vient d’avoir lieu à Moscou, les lettres de menace-attentat dans les lycées et à l’approche des JO de Paris cet été. L’économie mondiale est en crise, le déficit public se creuse en France et toutes les solutions envisagées alimentent les divisions et les peurs. Le respect de la vie humaine est plus que menacé. Nous sommes de plus en plus inquiets de l’avenir…. La tristesse et l’angoisse sont là de manière massive ! Bref, parler et témoigner de la Joie pascale peut paraître paradoxal.

Pourtant, au matin de Pâques, le contexte n’était pas à la joie. Quand Marie-Madeleine se rend au sépulcre, il fait encore nuit ! Il y avait des ténèbres ! Elle était au pied de la croix quand Jésus est mort et elle avait assisté à son ensevelissement. Mais la mort de Jésus n’a pas fait mourir en elle l’Amour. Tous ces événements malheureux et tragiques n’ont pas fait mourir l’amour dans le cœur de Marie-Madeleine et les saintes femmes qui vont au sépulcre au matin de Pâques. C’est dans cet élan d’Amour que les femmes ont pu faire l’expérience de la joie pascale, celle du tombeau vide et de la rencontre avec Jésus ressuscité. De même, les portes verrouillées de la maison où sont cachés les disciples, les cœurs tristes et remplis de peur, n’ont pas empêché Jésus de faire irruption et de se manifester à eux.  La peur et la tristesse ont cette force négative de nous fermer à l’amour en provoquant un repli sur soi parce que nous nous sentons vulnérables, méfiants, perdus et sans défense.

Et pourtant, malgré la peur, les portes verrouillées, la culpabilité… au matin de Pâques, Jésus a fait irruption dans la vie des apôtres. Cette rencontre avec le Ressuscité a fait renaître la joie dans leurs cœurs. La joie chrétienne se fonde dans l’amour du Christ vainqueur du mal et de la mort. Tel est l’appel de saint Paul dans la lettre aux Romains : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste :  alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :  alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?…. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.  J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 8, 32-39)

Pendant ces fêtes pascales, accueillons la joie du Jésus Ressuscité qui veut éclairer nos nuits ténébreuses, avec Marie-Madeleine, et faire sauter les verrous des portes barricadées et des cœurs verrouillés des disciples. Dans ce contexte de conflits, écoutons le Ressuscité qui nous dit : « la paix soit avec vous ! » (Jn.20,19), « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. » (Jn 14, 27). Telle est la mission que nous donne le Ressuscité : être témoins de la joie pascale, de sa paix dans un contexte où tout conduirait à la peur et à la tristesse. Joyeuses et saintes fêtes pascales.

Edito : La joie pascale !2024-03-26T09:51:36+01:00

Aimer jusqu’au bout, comme le Christ Crucifié !

Au cœur de ce temps de carême, j’ai perdu celui que j’appelais mon deuxième papa. Il s’agit du père Pessina Gianfranco, un père barnabite qui a été missionnaire au Congo pendant plus de 35 ans.  Ses funérailles ont été célébrées à l’église Notre-Dame de la Divine Providence à Florence et son enterrement a eu lieu à Eupilio, au nord de Milan. Son décès a réveillé en mon cœur deux sentiments paradoxalement proches, celui d’une grande tristesse et l’action de grâce à Dieu qui a mis ce saint homme sur ma route, pendant mon adolescence (collège-lycée).  La rencontre avec ce prêtre a changé le cours de ma vie, lui donnant une tout autre direction !

Je n’oublierai jamais cette nuit où l’internat où je me trouvais au lycée a été touché lorsque l’Armée Patriotique Rwandaise a attaqué le camp de réfugiés de Birava : des centaines de morts et plusieurs milliers des blessés. Cette nuit-là, nous avons frôlé la mort. Une heure d’attaque, de crépitement de balles, d’explosion de grenades, de lancement de roquettes… des pleurs, des cris, des larmes… une heure qui nous a paru une éternité d’enfer… Et pendant ce temps, le père Pessina G est sorti de son couvent pour rejoindre l’internat des lycéens où nous nous trouvions presque morts. Il a failli y perdre sa vie. Cet événement dramatique est pourtant à l’origine de ma vocation. Dieu peut nous appeler même dans les événements douloureux.

L’adolescent que j’étais ne comprenait pas ce risque pris par ce missionnaire italien. Quelques jours plus tard, je suis allé le voir au couvent pour lui demander de m’expliquer ce qui avait motivé un tel comportement à risque ! Pourquoi avait-il risqué sa vie au lieu de rester planqué dans son couvent qui, du reste, n’était pas attaqué, se trouvant à 400 mètres de l’internat ?  Dans un premier temps, il m’a expliqué qu’il était notre responsable devant les parents et devait s’assurer que rien de pire ne nous arrive.

Ensuite, levant les yeux sur l’un des murs du parloir où il m’accueillait, il m’a indiqué le crucifix suspendu et m’a demandé : « Qui est celui-là, Joseph ? ». Je répondis : « C’est Jésus Crucifié ! ». Il me dit alors : « A la veille de sa mort, Jésus avait réuni ses disciples, pour une Dernière Cène. Il leur a dit ce soir-là : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13). Il ajouta « Tu vois Joseph, ce n’étais pas du baratin parce que le lendemain, Jésus a bien donné sa vie pour nous sur la croix, comme tu peux le voir sur ce crucifix ! Le chrétien n’a pas d’autre modèle que Jésus qui nous invite à donner notre vie. Dans ma vie de prêtre, je cherche aussi à imiter Jésus en donnant ma vie ! Oui, il est vrai que le soir de l’attaque, j’ai pris ce risque de perdre ma vie en venant à l’internat, mais c’est par amour pour vous les jeunes que je l’ai fait ! Rien ne comptait pour moi qu’épargner vos vies, même s’il fallait perdre la mienne ! ».

Ce témoignage concret a chamboulé ma vie. Je suis sorti de ce couvent en larmes, touché au fond de moi par l’explication que je venais de recevoir de ce prêtre, qui était aussi mon prof de philosophie, de religion, directeur de l’internat où j’étais et curé de ma paroisse Notre-Dame de la Divine Providence de Birava. Le père Pessina est devenu mon premier accompagnateur spirituel et ma vocation est née du témoignage, de la prière et des conseils de ce prêtre qui a été pour moi comme un deuxième papa :  il m’a permis de renaître et ma vie a pris une autre direction, celle qui fait de moi un prêtre aujourd’hui, désireux de donner  ma vie chaque jour comme le Christ, à la suite du Christ.

Au cœur du carême, comme le père Pessina, je vous invite à lever les yeux et contempler le Christ en croix qui donne sa vie par amour pour nous et qui nous rappelle que notre vie ne se réalise vraiment que quand elle est donnée aux autres et pour les autres par amour. Nous n’avons rien payé pour recevoir la vie ! C’est gratuitement que Dieu nous a donné la vie. Pouvons-nous, à notre tour, essayer de nous aimer les uns les autres, de prendre le risque de donner notre vie à travers les petits et grands gestes que nous vivons au quotidien ! Puisse la contemplation du Christ Crucifié faire naître en nous le désir de nous aimer les uns les autres et de donner notre vie par amour, comme le Christ.  L’Amour donné permet de faire l’expérience du mystère de la Passion, Mort et Résurrection du Christ. Belle montée vers Pâques !

Aimer jusqu’au bout, comme le Christ Crucifié !2024-03-01T11:35:40+01:00

Se laisser réconcilier avec Dieu et avec l’Église

« Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20)

Sacrement du Pardon, sacrement de la Réconciliation, confession, sacrement de Pénitence, ce sont les différents noms pour désigner ce fabuleux sacrement de la miséricorde de Dieu, ce sacrement qui nous permet de nous laisser réconcilier. Différents noms qui appuient chacun sur une dimension de ce sacrement.

Souvent, ce sacrement est assez peu demandé, alors qu’on peut le recevoir aussi souvent que l’on veut ! Il n’est pas toujours facile à aborder car il suppose de nous mettre en vérité devant Dieu, et devant nous-mêmes, en passant par la médiation d’un prêtre. Ce sacrement oblige à regarder en face à face son péché en mettant son âme à nu, il oblige à se reconnaître coupable. Cette vérité devant Dieu n’est pas autre chose que l’humilité. Humblement, il faut se reconnaître pécheur.

Pourtant, ce qui devrait dominer, c’est la joie de la réconciliation qui s’opère. Jamais notre péché ne rebute Dieu ; Dieu est absolument toujours prêt à pardonner, tellement est inépuisable sa miséricorde, tellement est grand son désir de nous voir revenir vers lui en demandant pardon et en désirant la conversion. Et cette joie là, elle dépasse largement la honte du péché, elle dépasse la tentation du découragement devant les chutes qui se répètent. S’il est souvent difficile et humiliant de se reconnaître pécheur, la miséricorde du Père est source d’une joie qui compense largement !

Deux aspects de la réconciliation s’opèrent dans ce sacrement. La réconciliation avec Dieu par laquelle nous retrouvons une pleine proximité avec Dieu le Père qui met loin de nous nos péchés et libère notre cœur pour lui faire retrouver la grâce baptismale. Et la réconciliation avec l’Église. Puisque nous formons un même Corps dans le Christ, mystérieusement, chacun de nos péchés blesse le Corps, blesse l’unité. La confession réconcilie avec l’Église. C’est une des raisons pour lesquelles ce sacrement est donné par la médiation d’un prêtre. Ministre de l’Église, il manifeste cette réconciliation avec le Corps du Christ. Le pécheur pardonné peut reprendre sa place pleine et entière à la table du Seigneur au milieu de ses frères !

Il faut donc arrêter de voir ce sacrement comme un passage obligé bien pénible. Certes, l’Église demande à chaque baptisé de se confesser au moins une fois l’an (sauf situation de vie qui est en contradiction avec la communion de l’Église). Mais c’est parce qu’elle ne veut pas que ses enfants restent en dehors de la communion ecclésiale, restent un peu en dehors de leur place dans le Corps du Christ, elle ne veut pas que des cœurs soient éloignés de Dieu. Le Sacrement de la réconciliation est d’abord une rencontre d’amour, une réunion des cœurs, la réunion de notre cœur avec le cœur de Dieu et le cœur de l’Église.

Alors, préparez-vous à recevoir ce sacrement pendant le carême ! Pour bien se préparer, il faut prendre le temps d’un profond examen de conscience réalisé à la lumière de la Parole de Dieu et de tout l’enseignement de l’Église. Il est bon de se préparer dès le début du carême qui va commencer. Plusieurs dates seront proposées, en plus des permanences habituelles, ou des demandes personnelles à un des prêtres :

  • Le 1er mars pour les jeunes collégiens et lycéens lors d’une veillée à Plaisance (animateurs et parents seront les bienvenus pour recevoir ce sacrement)
  • Les samedis 2 et 9 mars pour les enfants du caté ainsi que leurs parents. Parents, montrez à vos enfants que vous aussi vous voulez goûter la joie de la Réconciliation ! La préparation va commencer dès maintenant.
  • Une veillée pénitentielle pour tous les paroissiens aura lieu le 26 mars.

Et si, à Pâques, nous arrivions tous avec un cœur purifié et joyeux, réconcilié avec Dieu et avec l’Église, en ayant répondu à l’appel de saint Paul ?

Bon chemin de carême !

Se laisser réconcilier avec Dieu et avec l’Église2024-02-09T16:02:45+01:00

Edito : Une année nouvelle !

C’est parti pour une nouvelle année civile !  Je souhaite qu’elle soit radieuse pour vous. Le contexte international ne nous pousse pas à l’optimisme, tellement les faits et les événements contredisent nos espoirs. Mais, rien de devrait nous ravir notre joie et tuer en nous la vertu de l’espérance chrétienne : ne soyons pas comme des gens qui vivent sans espérance malgré les épreuves que nous pouvons traverser individuellement et collectivement.

Nous venons de vivre de belles fêtes de Noël. Je rends grâce ! Noël est une fête chrétienne qui attire beaucoup de monde. Je remercie toutes les personnes qui se sont investies dans l’organisation et la préparation de ces célébrations, en particulier les messes de Noël. J’imagine la tension que ça peut créer de gérer à la fois la famille à recevoir ou à aller voir et la préparation de ces célébrations très importantes pour la vie de l’Eglise. Soyez donc remerciés pour tout ce que vous apportez et donnez pour avoir des célébrations joyeuses et missionnaires !

Au moment où nous entrons dans cette nouvelle année, quelques raisons me poussent à rendre grâce au Seigneur ! La venue des pères Willy et Vital depuis le mois de septembre ! Il s’agit de deux nouveaux visages de pasteurs qui apportent chacun une grâce et permettent une organisation des célébrations avec une charge mentale un peu plus allégée par rapport aux années précédentes ! Cette première année étant celle de la découverte, je vous remercie encore pour tout ce que vous faites pour leur accueil, intégration et accompagnement au sein de la communauté paroissiale. Je rends aussi grâce pour le groupe musical des jeunes qui s’est monté à Tournefeuille, mais qui est destinés à accueillir tous les jeunes et moins jeunes de l’ensemble paroissial désireux de faire de la musique et de chanter ensemble. Merci Hermann et Katy qui les accompagnent, et Matthieu de qui est venue l’idée. Nous espérons que cette année 2024 permettra à la communauté de vous voir à l’œuvre.

Je remercie aussi le conseil des Affaires Economiques et l’EAP qui portent la réflexion sur la mise en place de la quête électronique sur notre ensemble paroissial. Comme vous me le faites remarquer très souvent, rares sont des gens qui viennent à la messe avec de la monnaie ! Les offrandes de quête lors des célébrations en souffrent dans nos paroisses.  Comme nombre des paroisses en France et dans le diocèse de Toulouse, l’année 2024 (et j’espère très tôt dans l’année), nous passerons à la quête électronique, tout en conservant aussi la quête au panier.

Je rends grâce aussi pour le tout nouveau conseil pastoral paroissial qui vient d’être mis en place, avec une trentaine des personnes. Sa mission, complémentaire à celle de l’EAP, permet d’avoir une réflexion de fond et de travailler sur un projet, une vision pastorale en regardant notre communauté paroissiale telle qu’elle est aujourd’hui et voir où Dieu veut nous mener dans l’avenir. Nous avons déjà eux seulement deux rencontres, mais nous faisons déjà l’expérience de la joie de voir la fécondité de réfléchir ensemble, sous le regard du Seigneur. Nous remercions Michèle Maraval du service diocésain de formation qui nous accompagne dans cette année de lancement. Il y a tant d’autres raisons de rendre grâce !

Comme chaque année, pendant le mois de janvier, je serai en vacances aux côtés de ma mère et de ma famille à Bukavu. C’est un temps pour me resourcer à mes racines. Pendant mon absence, les pères Josselin, aidé de pères Vital et Willy. Vous pouvez évidemment compter sur la présence et précieuse et efficace de Claire Dupont au secrétariat. Au moment où je pars en vacances, je confie à vos prières la région du Kivu où la tension et l’insécurité sont grandes en cette période (elle a toujours été là depuis 30 ans) post-électorale en RD Congo.  Que Dieu vous garde ! Bonne, sainte et heureuse année 2024.

Edito : Une année nouvelle !2024-01-04T09:52:29+01:00
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