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Edito : Un été pour se poser !

Chers paroissiens et amis ! Voilà enfin les vacances d’été qui arrivent ! Je sais que tout le monde n’aura pas de vacances mais l’été est toujours une période où le rythme change !  Vous allez vous retrouver en famille, rendre visite aux amis. C’est aussi l’occasion de recharger un peu les batteries, à la fois physiquement et spirituellement. Profitez bien de ce temps pour tisser et affermir les liens en famille et avec les amis. C’est aussi une période de grandes fêtes ! Profitez-en. Un jeune paroissien me confiait son appréhension que les rencontres en famille soient gâchées par quelques tensions et conflits. En même temps, il se demandait ce qu’il pouvait faire pour que tout se passe bien. Finalement, n’est-ce pas la mission de chacun : faire de son mieux pour que ces retrouvailles soient réellement joyeuses, sereines et apaisées.

Pendant ces deux mois, au sein de nos communautés, nous verrons arriver des vacanciers, des gens de passage. Je compte sur vous pour les accueillir dans la joie. Je vois bien que nos communautés changent de visage en été :  pendant que beaucoup de paroissiens que nous croisons souvent disparaissent pendant quelques semaines, nous en voyons d’autres qui arrivent pour les vacances et cela enrichit nos communautés.

Le père Vital sera en vacances pendant le mois de juillet et le père Willy en août pour revenir début septembre. La sœur Jeannette prend aussi ses vacances et reviendra vers la fin du mois d’août. Et pendant ce temps, nous accueillons des prêtres que vous connaissez déjà : le père Théodore qui sera parmi nous en juillet et le père Rodrigue qui sera là jusqu’à la fin du mois d’août. Je leur dis merci de venir nous aider en cette période où l’activité cultuelle est dense et un peu plus compliquée dans l’organisation ! 

Je vous les confie et je sais que vous saurez leur faire bon accueil, comme chaque année, et faciliter leur mission parmi nous pour les déplacements, étant donné que ni l’un ni l’autre ne peut conduire en France. Je compte sur vous pour les inviter dans vos familles pour mieux faire connaissance avec eux. C’est toujours une grande joie pour nous de passer du temps dans vos familles et de rencontrer vos amis et parents de passage. Ce sont des temps gratuits qui font beaucoup de bien. Bel été !

 

Edito : Un été pour se poser !2024-07-05T15:24:06+02:00

Fixer notre regard sur le Christ, Grand-prêtre et Bon Berger

Le mois de juin est traditionnellement celui des bilans et relectures, occasions de rendre grâce au Seigneur ! Mais cette fin d’année est assez éprouvante pour notre communauté paroissiale qui traverse des sentiments assez contradictoires : la tristesse, l’incompréhension, sommes dans la tristesse, la colère, la délusion, le découragement, le brouillard…? Tout cela ne nous aidera pas à avancer ! Au contraire, il nous faut continuer à prier, prier et prier encore.

Au-delà de l’émotion, levons les yeux vers le Christ pour rendre grâce pour tout ce qu’il nous a permis de vivre et de recevoir ces dernières années. Oui, nous sommes bénéficiaires des grâces de Dieu à travers le ministère des prêtres que nous côtoyons. Cependant, n’oublions jamais que le Bon Berger, le Vrai Pasteur, c’est le Christ lui-même et c’est de lui que nous sommes tous les disciples, prêtres et fidèles laïcs.  Et lorsque nous bénéficions des grâces à travers le ministère d’un prêtre, ne perdons jamais de vue l’Auteur de toute grâce : le Christ Jésus.

Alors, oui, au-delà de tout, rendons grâce au Christ pour tout ce que nous avons vécu cette année sur notre ensemble paroissial. Il y a des milliers des raisons pour lesquelles je rends grâce au Seigneur, m’émerveillant de voir son œuvre au sein de notre communauté paroissiale et dans vos vies personnelles, et aussi à travers tout ce tout ce que nous vivons au niveau ecclésial en cette année pastorale. Soyez remerciés pour tout ce que vous êtes et faites comme membres vivants du corps du Christ qu’est l’Eglise. Ce corps peut être parfois éprouvé et éprouvant, mais au cœur de nos épreuves, nous devons prier, nous serrer les coudes et compter sur le soutien mutuel. Prenons soin les uns des autres !

Vous savez combien personnellement et pastoralement je compte sur votre soutien. Le Malin peut se servir d’une épreuve, d’un moment de crise pour diviser et semer la zizanie, mais le Christ Jésus lui veut nous plonger chaque jour dans l’unité et la communion trinitaire. L’unité, la communion sont un don de Dieu, mais elles sont aussi le résultat des efforts fournis chaque jour par chacun de nous. Au lieu de nous décourager, avançons ensemble sur ce chemin sur lequel nous sommes à la suite du Christ, pour annoncer et servir le Règne de Dieu, confiants dans la certitude que le Christ a promis d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.

Pour terminer, je voudrais rassurer ceux qui s’inquiètent de l’avenir pastoral ! Nous ne sommes pas seuls. Mgr l’archevêque porte aussi le souci de notre ensemble paroissial. Tous les secteurs de la mission pastorale seront honorés. Restons confiants, sereins, et dans l’action de grâce pour Dieu qui nous aime d’un amour infini, au-delà des turbulences d’un moment. Je suis à votre disposition si vous avez besoin de parler.

Fixer notre regard sur le Christ, Grand-prêtre et Bon Berger2024-06-19T09:37:16+02:00

Edito : Mois de Mai, mois de la Bienheureuse Vierge Marie

« Voici enfin revenu le mois de la belle petite Maman », s’exclama un jour saint Padre Pio de Pietrelcina au début du mois de mai. Depuis des siècles, mai est le mois par excellence dédié à la Bienheureuse Vierge Marie. En pleine saison de printemps, la Sainte Vierge fait du mois de mai, à mon avis, le plus beau mois de l’année, mois au cours duquel l’Eglise exalte Marie, Rose Mystique.  La Vierge Marie obtient généreusement beaucoup de grâces à ceux qui la célèbrent et la prient tout particulièrement en mai : des grâces de progrès spirituel, de renouveau dans la vie, grâce de conversion, pour la santé, le travail, les études, la famille… Si le mois de mai s’ouvre avec la figure de saint Joseph, le charpentier (1er mai, fête du Travail), il se conclut avec la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie.

J’invite donc chacun dans notre communauté paroissiale à vivre avec plus de dévotion mariale ce mois de mai qui s’ouvre.  Dans l’encyclique : Mense Maio (Mois de Mai) en 1965, le pape Paul VI réaffirmait expressément que l’Eglise considère le mois de mai comme le mois de prière et de grâces célestes le plus fécond pour tous les besoins de l’humanité et de l’Eglise. Ne perdons donc pas cette grande occasion de grâces pour nous-mêmes et pour les autres. Pendant ce mois, prions le chapelet dans nos communautés et dans nos familles. Le Seigneur nous comblera de beaucoup de grâces, si nous nous confions avec confiance à l’intercession de la sainte Vierge.

Je vous invite à confier au Christ, par l’intercession de la Vierge Marie ces jeunes collégiens et lycéens qui viennent de recevoir le sacrement du baptême le 21 avril à l’église de Plaisance-du-Touch. Que la sainte Vierge Marie leur garde cette joie de croire qui se lisait sur leurs visages au cours de cette belle célébration. Confions à la sainte Vierge tous ces adultes qui, au cœur de ce mois de mai, en la solennité de la Pentecôte, recevront le sacrement de confirmation avec le don du Saint Esprit qui fera d’eux des disciples-missionnaires participant activement à l’édification de l’Eglise. La Vierge Marie est la Mère de l’Eglise (fête célébrée le lundi après la Pentecôte). Par leur cheminement, ces adultes témoignent de la présence du saint Esprit qui souffle toujours et touche les cœurs pour faire grandir la communauté de ceux qui se reconnaissent fils et filles du Père en Jésus.

Confions aussi à Marie ces nombreux enfants qui vont faire leur première communion au cours de ce mois de mai, à l’Ascension pour les élèves de l’école Emilie de Rodat et le dimanche 26 mai au Phare pour les enfants de nos 5 paroisses. Que la sainte Vierge qui a su accueillir Jésus dans son sein obtienne à nos enfants la grâce d’accueillir dans leurs cœurs et avec beaucoup de foi la présence du Christ qui se donne dans l’eucharistie. La saison des mariages a bien commencé ! Alors, confions à la sainte Vierge Marie tous ces fiancés qui s’uniront dans le mariage au cours de ces prochains mois. Confions aussi à l’intercession de la Vierge Marie les nombreux malades que nous sommes et qui sont autour de nous. Demandons la grâce de la guérison des âmes et des corps.

Enfin demandons à la Vierge Marie d’obtenir à notre monde la grâce de la Paix.  Alors que les dirigeants du monde semblent décidés à transformer l’humanité en une jungle où règne la loi du plus fort, dans un affrontement permanent, dans un monde où chaque puissance veut montrer ses gros muscles et sa force militaire, demandons à la Vierge Marie, Notre-Dame de la Paix, de nous obtenir auprès de son Fils Jésus, le Prince de la Paix, la grâce de la paix dans le monde.

 

 

Edito : Mois de Mai, mois de la Bienheureuse Vierge Marie2024-04-23T12:10:02+02:00

Edito : La joie pascale !

Parler de la joie pascale peut sembler décalé et déconnecté de la réalité actuelle, un grand défi pour les chrétiens. Un regard réaliste sur notre monde nous plonge forcément dans la tristesse et l’angoisse : la guerre est là et, sur tous les continents, se multiplient des zones de conflits, la communauté internationale est plus que jamais divisée, même les instances internationales, comme l’ONU semblent avoir perdu toute autorité et leur crédibilité. Nous vivons dans un monde où est revenu le règne de la loi du plus fort, l’inquiétude du terrorisme est revenue, l’alerte Vigipirate est son paroxysme, avec l’attentat qui vient d’avoir lieu à Moscou, les lettres de menace-attentat dans les lycées et à l’approche des JO de Paris cet été. L’économie mondiale est en crise, le déficit public se creuse en France et toutes les solutions envisagées alimentent les divisions et les peurs. Le respect de la vie humaine est plus que menacé. Nous sommes de plus en plus inquiets de l’avenir…. La tristesse et l’angoisse sont là de manière massive ! Bref, parler et témoigner de la Joie pascale peut paraître paradoxal.

Pourtant, au matin de Pâques, le contexte n’était pas à la joie. Quand Marie-Madeleine se rend au sépulcre, il fait encore nuit ! Il y avait des ténèbres ! Elle était au pied de la croix quand Jésus est mort et elle avait assisté à son ensevelissement. Mais la mort de Jésus n’a pas fait mourir en elle l’Amour. Tous ces événements malheureux et tragiques n’ont pas fait mourir l’amour dans le cœur de Marie-Madeleine et les saintes femmes qui vont au sépulcre au matin de Pâques. C’est dans cet élan d’Amour que les femmes ont pu faire l’expérience de la joie pascale, celle du tombeau vide et de la rencontre avec Jésus ressuscité. De même, les portes verrouillées de la maison où sont cachés les disciples, les cœurs tristes et remplis de peur, n’ont pas empêché Jésus de faire irruption et de se manifester à eux.  La peur et la tristesse ont cette force négative de nous fermer à l’amour en provoquant un repli sur soi parce que nous nous sentons vulnérables, méfiants, perdus et sans défense.

Et pourtant, malgré la peur, les portes verrouillées, la culpabilité… au matin de Pâques, Jésus a fait irruption dans la vie des apôtres. Cette rencontre avec le Ressuscité a fait renaître la joie dans leurs cœurs. La joie chrétienne se fonde dans l’amour du Christ vainqueur du mal et de la mort. Tel est l’appel de saint Paul dans la lettre aux Romains : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste :  alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :  alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ?…. Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.  J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 8, 32-39)

Pendant ces fêtes pascales, accueillons la joie du Jésus Ressuscité qui veut éclairer nos nuits ténébreuses, avec Marie-Madeleine, et faire sauter les verrous des portes barricadées et des cœurs verrouillés des disciples. Dans ce contexte de conflits, écoutons le Ressuscité qui nous dit : « la paix soit avec vous ! » (Jn.20,19), « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. » (Jn 14, 27). Telle est la mission que nous donne le Ressuscité : être témoins de la joie pascale, de sa paix dans un contexte où tout conduirait à la peur et à la tristesse. Joyeuses et saintes fêtes pascales.

Edito : La joie pascale !2024-03-26T09:51:36+01:00

Aimer jusqu’au bout, comme le Christ Crucifié !

Au cœur de ce temps de carême, j’ai perdu celui que j’appelais mon deuxième papa. Il s’agit du père Pessina Gianfranco, un père barnabite qui a été missionnaire au Congo pendant plus de 35 ans.  Ses funérailles ont été célébrées à l’église Notre-Dame de la Divine Providence à Florence et son enterrement a eu lieu à Eupilio, au nord de Milan. Son décès a réveillé en mon cœur deux sentiments paradoxalement proches, celui d’une grande tristesse et l’action de grâce à Dieu qui a mis ce saint homme sur ma route, pendant mon adolescence (collège-lycée).  La rencontre avec ce prêtre a changé le cours de ma vie, lui donnant une tout autre direction !

Je n’oublierai jamais cette nuit où l’internat où je me trouvais au lycée a été touché lorsque l’Armée Patriotique Rwandaise a attaqué le camp de réfugiés de Birava : des centaines de morts et plusieurs milliers des blessés. Cette nuit-là, nous avons frôlé la mort. Une heure d’attaque, de crépitement de balles, d’explosion de grenades, de lancement de roquettes… des pleurs, des cris, des larmes… une heure qui nous a paru une éternité d’enfer… Et pendant ce temps, le père Pessina G est sorti de son couvent pour rejoindre l’internat des lycéens où nous nous trouvions presque morts. Il a failli y perdre sa vie. Cet événement dramatique est pourtant à l’origine de ma vocation. Dieu peut nous appeler même dans les événements douloureux.

L’adolescent que j’étais ne comprenait pas ce risque pris par ce missionnaire italien. Quelques jours plus tard, je suis allé le voir au couvent pour lui demander de m’expliquer ce qui avait motivé un tel comportement à risque ! Pourquoi avait-il risqué sa vie au lieu de rester planqué dans son couvent qui, du reste, n’était pas attaqué, se trouvant à 400 mètres de l’internat ?  Dans un premier temps, il m’a expliqué qu’il était notre responsable devant les parents et devait s’assurer que rien de pire ne nous arrive.

Ensuite, levant les yeux sur l’un des murs du parloir où il m’accueillait, il m’a indiqué le crucifix suspendu et m’a demandé : « Qui est celui-là, Joseph ? ». Je répondis : « C’est Jésus Crucifié ! ». Il me dit alors : « A la veille de sa mort, Jésus avait réuni ses disciples, pour une Dernière Cène. Il leur a dit ce soir-là : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jn 15, 13). Il ajouta « Tu vois Joseph, ce n’étais pas du baratin parce que le lendemain, Jésus a bien donné sa vie pour nous sur la croix, comme tu peux le voir sur ce crucifix ! Le chrétien n’a pas d’autre modèle que Jésus qui nous invite à donner notre vie. Dans ma vie de prêtre, je cherche aussi à imiter Jésus en donnant ma vie ! Oui, il est vrai que le soir de l’attaque, j’ai pris ce risque de perdre ma vie en venant à l’internat, mais c’est par amour pour vous les jeunes que je l’ai fait ! Rien ne comptait pour moi qu’épargner vos vies, même s’il fallait perdre la mienne ! ».

Ce témoignage concret a chamboulé ma vie. Je suis sorti de ce couvent en larmes, touché au fond de moi par l’explication que je venais de recevoir de ce prêtre, qui était aussi mon prof de philosophie, de religion, directeur de l’internat où j’étais et curé de ma paroisse Notre-Dame de la Divine Providence de Birava. Le père Pessina est devenu mon premier accompagnateur spirituel et ma vocation est née du témoignage, de la prière et des conseils de ce prêtre qui a été pour moi comme un deuxième papa :  il m’a permis de renaître et ma vie a pris une autre direction, celle qui fait de moi un prêtre aujourd’hui, désireux de donner  ma vie chaque jour comme le Christ, à la suite du Christ.

Au cœur du carême, comme le père Pessina, je vous invite à lever les yeux et contempler le Christ en croix qui donne sa vie par amour pour nous et qui nous rappelle que notre vie ne se réalise vraiment que quand elle est donnée aux autres et pour les autres par amour. Nous n’avons rien payé pour recevoir la vie ! C’est gratuitement que Dieu nous a donné la vie. Pouvons-nous, à notre tour, essayer de nous aimer les uns les autres, de prendre le risque de donner notre vie à travers les petits et grands gestes que nous vivons au quotidien ! Puisse la contemplation du Christ Crucifié faire naître en nous le désir de nous aimer les uns les autres et de donner notre vie par amour, comme le Christ.  L’Amour donné permet de faire l’expérience du mystère de la Passion, Mort et Résurrection du Christ. Belle montée vers Pâques !

Aimer jusqu’au bout, comme le Christ Crucifié !2024-03-01T11:35:40+01:00

Se laisser réconcilier avec Dieu et avec l’Église

« Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20)

Sacrement du Pardon, sacrement de la Réconciliation, confession, sacrement de Pénitence, ce sont les différents noms pour désigner ce fabuleux sacrement de la miséricorde de Dieu, ce sacrement qui nous permet de nous laisser réconcilier. Différents noms qui appuient chacun sur une dimension de ce sacrement.

Souvent, ce sacrement est assez peu demandé, alors qu’on peut le recevoir aussi souvent que l’on veut ! Il n’est pas toujours facile à aborder car il suppose de nous mettre en vérité devant Dieu, et devant nous-mêmes, en passant par la médiation d’un prêtre. Ce sacrement oblige à regarder en face à face son péché en mettant son âme à nu, il oblige à se reconnaître coupable. Cette vérité devant Dieu n’est pas autre chose que l’humilité. Humblement, il faut se reconnaître pécheur.

Pourtant, ce qui devrait dominer, c’est la joie de la réconciliation qui s’opère. Jamais notre péché ne rebute Dieu ; Dieu est absolument toujours prêt à pardonner, tellement est inépuisable sa miséricorde, tellement est grand son désir de nous voir revenir vers lui en demandant pardon et en désirant la conversion. Et cette joie là, elle dépasse largement la honte du péché, elle dépasse la tentation du découragement devant les chutes qui se répètent. S’il est souvent difficile et humiliant de se reconnaître pécheur, la miséricorde du Père est source d’une joie qui compense largement !

Deux aspects de la réconciliation s’opèrent dans ce sacrement. La réconciliation avec Dieu par laquelle nous retrouvons une pleine proximité avec Dieu le Père qui met loin de nous nos péchés et libère notre cœur pour lui faire retrouver la grâce baptismale. Et la réconciliation avec l’Église. Puisque nous formons un même Corps dans le Christ, mystérieusement, chacun de nos péchés blesse le Corps, blesse l’unité. La confession réconcilie avec l’Église. C’est une des raisons pour lesquelles ce sacrement est donné par la médiation d’un prêtre. Ministre de l’Église, il manifeste cette réconciliation avec le Corps du Christ. Le pécheur pardonné peut reprendre sa place pleine et entière à la table du Seigneur au milieu de ses frères !

Il faut donc arrêter de voir ce sacrement comme un passage obligé bien pénible. Certes, l’Église demande à chaque baptisé de se confesser au moins une fois l’an (sauf situation de vie qui est en contradiction avec la communion de l’Église). Mais c’est parce qu’elle ne veut pas que ses enfants restent en dehors de la communion ecclésiale, restent un peu en dehors de leur place dans le Corps du Christ, elle ne veut pas que des cœurs soient éloignés de Dieu. Le Sacrement de la réconciliation est d’abord une rencontre d’amour, une réunion des cœurs, la réunion de notre cœur avec le cœur de Dieu et le cœur de l’Église.

Alors, préparez-vous à recevoir ce sacrement pendant le carême ! Pour bien se préparer, il faut prendre le temps d’un profond examen de conscience réalisé à la lumière de la Parole de Dieu et de tout l’enseignement de l’Église. Il est bon de se préparer dès le début du carême qui va commencer. Plusieurs dates seront proposées, en plus des permanences habituelles, ou des demandes personnelles à un des prêtres :

  • Le 1er mars pour les jeunes collégiens et lycéens lors d’une veillée à Plaisance (animateurs et parents seront les bienvenus pour recevoir ce sacrement)
  • Les samedis 2 et 9 mars pour les enfants du caté ainsi que leurs parents. Parents, montrez à vos enfants que vous aussi vous voulez goûter la joie de la Réconciliation ! La préparation va commencer dès maintenant.
  • Une veillée pénitentielle pour tous les paroissiens aura lieu le 26 mars.

Et si, à Pâques, nous arrivions tous avec un cœur purifié et joyeux, réconcilié avec Dieu et avec l’Église, en ayant répondu à l’appel de saint Paul ?

Bon chemin de carême !

Se laisser réconcilier avec Dieu et avec l’Église2024-02-09T16:02:45+01:00

Edito : Une année nouvelle !

C’est parti pour une nouvelle année civile !  Je souhaite qu’elle soit radieuse pour vous. Le contexte international ne nous pousse pas à l’optimisme, tellement les faits et les événements contredisent nos espoirs. Mais, rien de devrait nous ravir notre joie et tuer en nous la vertu de l’espérance chrétienne : ne soyons pas comme des gens qui vivent sans espérance malgré les épreuves que nous pouvons traverser individuellement et collectivement.

Nous venons de vivre de belles fêtes de Noël. Je rends grâce ! Noël est une fête chrétienne qui attire beaucoup de monde. Je remercie toutes les personnes qui se sont investies dans l’organisation et la préparation de ces célébrations, en particulier les messes de Noël. J’imagine la tension que ça peut créer de gérer à la fois la famille à recevoir ou à aller voir et la préparation de ces célébrations très importantes pour la vie de l’Eglise. Soyez donc remerciés pour tout ce que vous apportez et donnez pour avoir des célébrations joyeuses et missionnaires !

Au moment où nous entrons dans cette nouvelle année, quelques raisons me poussent à rendre grâce au Seigneur ! La venue des pères Willy et Vital depuis le mois de septembre ! Il s’agit de deux nouveaux visages de pasteurs qui apportent chacun une grâce et permettent une organisation des célébrations avec une charge mentale un peu plus allégée par rapport aux années précédentes ! Cette première année étant celle de la découverte, je vous remercie encore pour tout ce que vous faites pour leur accueil, intégration et accompagnement au sein de la communauté paroissiale. Je rends aussi grâce pour le groupe musical des jeunes qui s’est monté à Tournefeuille, mais qui est destinés à accueillir tous les jeunes et moins jeunes de l’ensemble paroissial désireux de faire de la musique et de chanter ensemble. Merci Hermann et Katy qui les accompagnent, et Matthieu de qui est venue l’idée. Nous espérons que cette année 2024 permettra à la communauté de vous voir à l’œuvre.

Je remercie aussi le conseil des Affaires Economiques et l’EAP qui portent la réflexion sur la mise en place de la quête électronique sur notre ensemble paroissial. Comme vous me le faites remarquer très souvent, rares sont des gens qui viennent à la messe avec de la monnaie ! Les offrandes de quête lors des célébrations en souffrent dans nos paroisses.  Comme nombre des paroisses en France et dans le diocèse de Toulouse, l’année 2024 (et j’espère très tôt dans l’année), nous passerons à la quête électronique, tout en conservant aussi la quête au panier.

Je rends grâce aussi pour le tout nouveau conseil pastoral paroissial qui vient d’être mis en place, avec une trentaine des personnes. Sa mission, complémentaire à celle de l’EAP, permet d’avoir une réflexion de fond et de travailler sur un projet, une vision pastorale en regardant notre communauté paroissiale telle qu’elle est aujourd’hui et voir où Dieu veut nous mener dans l’avenir. Nous avons déjà eux seulement deux rencontres, mais nous faisons déjà l’expérience de la joie de voir la fécondité de réfléchir ensemble, sous le regard du Seigneur. Nous remercions Michèle Maraval du service diocésain de formation qui nous accompagne dans cette année de lancement. Il y a tant d’autres raisons de rendre grâce !

Comme chaque année, pendant le mois de janvier, je serai en vacances aux côtés de ma mère et de ma famille à Bukavu. C’est un temps pour me resourcer à mes racines. Pendant mon absence, les pères Josselin, aidé de pères Vital et Willy. Vous pouvez évidemment compter sur la présence et précieuse et efficace de Claire Dupont au secrétariat. Au moment où je pars en vacances, je confie à vos prières la région du Kivu où la tension et l’insécurité sont grandes en cette période (elle a toujours été là depuis 30 ans) post-électorale en RD Congo.  Que Dieu vous garde ! Bonne, sainte et heureuse année 2024.

Edito : Une année nouvelle !2024-01-04T09:52:29+01:00

Edito : Des lumières pour attendre Jésus, Lumière d’en haut qui vent nous visiter.

Ces derniers jours, pendant que nous n’étions même pas encore dans le temps de l’Avent, j’ai dû aller faire rapidement une course en ville. Dans certains coins et places de la ville de Toulouse, on peut déjà voir installés des sapins de Noël et des lumières.  Quelqu’un parlait de la magie de Noël déjà en action. Ces lumières me font oublier parfois le froid hivernal que j’ai du mal supporter.

Ces lumières, pendant le temps de l’Avent et de Noël font toujours penser à la Parole de Dieu qui parle du Christ comme Lumière « Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (Jn1, 6) ; « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » (Jn 8, 12). Lors de la présentation de Jésus au temple, le prophète Syméon a exulté de joie : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » (Lc 2, 29-32). Plus tard, Jésus dira à ses disciples : « De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux » (Mt 5, 16)

Ces lumières, dans les rues de nos villes, nos villages et dans nos maisons manifestent l’attente joyeuse et lumineuse du Christ notre Lumière, l’Astre d’en haut qui vient nous visiter et illuminer nos vies. Tel est le sens du temps de l’Avent que nous venons de commencer, ouvrant ainsi à une nouvelle année liturgique. La lumière du Christ, chassant l’obscurité et les ténèbres, permet de voir en nous et autour de nous ce qui doit être lavé, purifié, ce dont nous devons nous débarrasser parque devenu encombrant.

Alors, pendant ce temps de l’Avent, rallumons chacun à sa place, la lumière de la Foi, de l’Espérance et de l’Amour. Dans ce temps obscur et ténébreux que traverse notre monde, avec l’horreur de la guerre, la tentation à la haine, les divisions de toute sorte, le rejet de l’autre et toutes ces souffrances tellement évidentes autour de nous, chaque humain, et tout particulièrement chaque baptisé est appelé à être le témoin concret du Christ notre Lumière, le Prince de la Paix qui vient nous sauver sans arme à la main. Le Christ que nous attendons à Noël désire que nous devenions des instruments, des ouvriers de Paix et des bâtisseurs d’Amour dans une société où il est devenu plus facile de choisir un camp contre un autre au lieu de prendre de la hauteur, sans céder à la pression médiatique et politique, pour dire et redire que le seul parti pris de Jésus, notre Seigneur est celui de la Paix, de l’Amour, de la Réconciliation entre les personnes et les peuples.  A chacun de nous d’en être le témoin. Il s’agit d’une grâce à demander chaque jour au Seigneur, un engagement à prendre, un travail de longue haleine.

Dans ce numéro de notre bulletin paroissial, vous découvrirez des propositions qui ont pour but de nous préparer à la venue du Christ notre Lumière. Accueillir et entrer dans ces propositions nous aidera certainement à accueillir Jésus qui vient apporter sa lumière pour chacun de nous personnellement, quelle que soit notre situation actuelle.  Bel Avent et bonne route vers Noël.

Edito : Des lumières pour attendre Jésus, Lumière d’en haut qui vent nous visiter.2023-11-29T11:54:42+01:00

La sainteté est un appel de chaque jour !

Il y a quelques années, lors de la célébration d’un mariage, je demandai aux époux s’ils désiraient devenir des saints. La jeune épouse, rougissant dans son voile me fit comprendre que non. Ce fut l’occasion de rappeler que la sainteté est la finalité de tout ce que nous vivons dans l’Eglise, et plus particulièrement, dans les sacrements, en commençant par le baptême. La sainteté est le témoignage concret et quotidien que nous rendons, de l’amour qui nous vient du Père, en Jésus par le saint Esprit.

Le plus important, sur cette voie, ce ne sont pas nos efforts extraordinaires. Nous n’en sommes pas toujours à la hauteur, avouons-le ! La sainteté n’est pas la conquête d’un trophée, comme dans le domaine sportif ou tout autre compétition. Dans ces domaines, gagner un trophée se fait parfois au prix des coup bas, comme nous le voyons à travers la coupe du monde de Rugby actuellement. Peu importe si l’on écrase son adversaire ! L’essentiel est d’arriver au but seul et de soulever la coupe.

Mais dans le domaine de la sainteté, c’est l’ampleur de notre désir qui compte. Si nous désirons ardemment devenir des saints, Dieu nous accorde certainement cette grâce. Il déploie tellement de moyens dans son Eglise pour répondre et faire grandir ce désir en chacun des baptisés. Plus nombreux nous serons, plus grande sera la joie de Dieu de voir tous ses enfants aspirer partager sa vie. En désirant et en espérant notre sainteté, Dieu nous demande de désirer et espérer celle de nos frères et sœurs, comme sainte Thérèse de Lisieux qui nous a accompagnés en ce mois d’octobre finissant. Désirons donc devenir des saints ensemble, avec les autres ! Prions pour que ce désir grandisse dans chaque âme, dans chaque humain car créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est Dieu qui nous a créés et fait de nous des saints. C’est sa grâce qui nous fait grandir sur cette voie. Dans cette matière, il y a la primauté de l’action de Dieu. Saint Thérèse de la l’Enfant Jésus disait à cette effet « Je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même, c’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte ».

Alors, peu importe notre vocation spécifique ou particulière ! Tous, nous sommes appelés, quels que soient nos conditions et notre état de vie, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même de Dieu. Il nous faut donc prendre la petite et douce voie de l’amour. Pas d’envie de miracles ni grandes choses, mais mettre de l’amour dans les petites choses du quotidien, comme dit le pape François dans l’Exhortation apostolique Gaudete et exultate 14 :

« Pour être saint, il n’est pas nécessaire d’être évêque, prêtre, religieuse ou religieux. Bien des fois, nous sommes tentés de penser que la sainteté n’est réservée qu’à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires, afin de consacrer beaucoup de temps à la prière. Il n’en est pas ainsi. Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve. Es-tu une consacrée ou un consacré ? Sois saint en vivant avec joie ton engagement. Es-tu marié ? Sois saint en aimant et en prenant soin de ton époux ou de ton épouse, comme le Christ l’a fait avec l’Église. Es-tu un travailleur ? Sois saint en accomplissant honnêtement et avec compétence ton travail au service de tes frères. Es-tu père, mère, grand-père ou grand-mère ? Sois saint en enseignant avec patience aux enfants à suivre Jésus. As-tu de l’autorité ? Sois saint en luttant pour le bien commun et en renonçant à tes intérêts personnels »

Voilà ma prière, mon désir, pour moi-même, pour vous, pour nos proches qui ont quitté ce monde et dont le souvenir est présent, surtout en ce début du mois de novembre. Que les saints du ciel nous conduisent sur ce chemin, nous protègent, nous soutiennent et intercèdent pour nous.

La sainteté est un appel de chaque jour !2023-10-23T15:13:45+02:00

La Joie d’accueillir

Le thème de l’accueil revient très souvent en ce mois de septembre et marque ce début d’année pastorale. Vous avez probablement rencontré des personnes nouvellement arrivées dans vos quartiers, de nouveaux collègues de travail, nouveaux membres au sein de notre communauté paroissiale. Nous avons accueilli quelques-uns lors de notre messe de rentrée au Phare le 17 septembre. Si vous êtes anciens, rappelez-vous la joie ressentie en vous sentant accueilli à votre arrivée. Et vous les nouveaux, faites l’effort d’aller vers, à la rencontre de ceux que vous rencontrez dans ce nouveau contexte familial, professionnel, ecclésial… Notre communauté est très heureuse de vous accueillir et compte aussi sur vous.

Le diocèse a eu la joie d’accueillir Mgr Jean-Pierre Battut, nouvel évêque auxiliaire de Toulouse, au cours de la messe du 9 septembre à la cathédrale. Notre communauté espère avoir la joie de pouvoir l’accueillir prochainement. Nous accueillerons notre archevêque, Mgr Guy de Kerimel qui viendra célébrer la confirmation des jeunes le 12 novembre à Plaisance du Touch, ce sera sa première visite officielle de notre ensemble paroissial. Avec l’EAP nous réfléchissons à la forme que prendra cet accueil.

Septembre a été marqué en France par l’accueil de la coupe du monde de rugby, un sport que nous aimons beaucoup dans notre pays. Nous avons aussi accueilli le pape François à Marseille. Quel grand moment ! La ville de Marseille et son mythique stade du Vélodrome ont vibré, non pas au football, mais au cœur d’une Eglise heureuse d’accueillir le Saint Père. Ce dernier nous a invité à l’accueil de l’immigré et à tout faire pour que la mer Méditerranée cesse d’être l’immense cimetière qu’elle est devenue. Accueillir l’immigré est tout simplement un devoir d’humanité, avant même d’être un devoir chrétien. La question est complexe et compliquée ! J’en suis conscient ! Cette problématique fait pourtant appel à notre cœur, au-delà de nos positionnements politiques. Une civilisation vraiment humaine est accueillante et sensible au faible, à l’étranger, au pauvre, au malade, à l’immigré….

Depuis quelques jours, notre joie est grande d’accueillir les pères Willy NGOYI et Vital MUDIMBE qui viennent du diocèse de Kabinda, en RD Congo. J’ai eu la chance d’être présent à l’ordination presbytérale de Willy en janvier dernier quand l’archevêque m’avait envoyé en mission pour visiter de diocèse de Kabinda qui désirait nouer un partenariat pastoral avec le diocèse de Toulouse. Dans un premier temps, les deux pères sont accueillis à la maison diocésaine où la Cellule d’Accueil s’occupe de leurs démarches administratives. Ils s’installeront ensuite parmi nous, au service de l’ensemble paroissial. Vital sera à plein temps, tandis que Willy est d’abord en mission d’étude. Leur arrivée est un soulagement !

Ma gratitude va à l’équipe qui s’active depuis quelques jours pour préparer le presbytère de Lardenne où ils résideront. Un grand merci à vous tous pour ce que vous pouvez et allez faire afin de les accueillir dans de meilleures conditions ! Ils vivent un choc multidimensionnel : culturel, climatique, ecclésial, gastronomique… mais je sais que je peux compter sur chacun de vous et sur votre indulgence pour atténuer le choc et réussir leur intégration parmi nous et dans le diocèse. Nous leur souhaitons la bienvenue et un ministère fécond au milieu de nous.

La Joie d’accueillir2023-09-30T19:36:19+02:00
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