Un retour sur la fête du catéchuménat

Le catéchuménat était à l’honneur vendredi 2 juin ! Baptisés, confirmés, accompagnateurs, parrains/marraines, famille, équipe diocésaine du catéchuménat et futurs baptisés ou confirmés se sont retrouvés tous ensemble pour vivre deux temps forts : une messe et un repas partagé, prétexte d’échange de souvenirs, d’anecdotes et de confidences en toute simplicité.

 Mgr Guy de Kérimel a présidé la messe à notre Dame de Grâce à la maison diocésaine. Le décor épuré, très actuel ainsi que la Vierge de cette petite chapelle ont ravi nos sens.

Dans son homélie, Mgr Guy de Kérimel nous invitait à demander à l’Esprit Saint la grâce de porter des fruits que le Christ trouverait à son goût. Nous, baptisés et confirmés nous débutons dans la foi remplis de dons en vu du bien commun que nous peinons parfois à exploiter. C’est pourquoi la prière universelle nous confiait une fois de plus à Dieu. Puissiez-vous vous joindre à cette prière pour que par elle nous obtenions la grâce de remplir l’église de merveilleux fruits qui plaisent à Jésus.

Nous avons ensuite partagé un repas convivial en toute simplicité. Nous nous sommes retrouvés entre néophytes et accompagnateurs du même ensemble paroissial, nous avons revu des visages connus et moins connus d’autres ensembles paroissiaux. Les sujets ne manquaient pas à nos tables, des souvenirs de nos premiers pas dans l’église à l’évocation des prochaines rencontres en passant par des suggestions de lectures ou visionnages de vidéos catholiques inspirantes.

Ce repas a également été l’occasion de prendre le temps de discuter avec certains membres de l’équipe diocésaine qu’habituellement, occupés au bon déroulement des rencontres, nous ne faisions que croiser. Merci à tous pour les très belles rencontres que vous nous avez préparées tout au long de l’année !

C’était un moment d’échange et de partage révélateur des liens qui nous unissent ! Le travail de toute l’année a porté des fruits : des paroissiens davantage unis par le chemin parcouru ensemble.

Merci à tous pour cette belle soirée, l’Esprit Saint était bel et bien là, encore une fois !

Nous vous espérons plus nombreux encore à la prochaine fête du catéchuménat.

Un retour sur la fête du catéchuménat2023-06-06T12:53:53+02:00

Homélie du Père Joseph de la Pentecôte, année A (2023)

Mes chers frères et sœurs !

Nous voici au terme du temps pascal. Depuis le dimanche de Pâques, 50 jours se sont écoulés Pour les Hébreux, 50 jours après la Pâque juive, on célébrait le don de la Torah. Dans l’Antiquité, 50 était le nombre de la plénitude des temps. C’est ainsi que dans l’empire Romain, à l’âge de 50 ans, on était dispensé du service militaire. Pour les Hébreux, tous les 50 ans on célébrait le Jubilée ! La Pentecôte indique aussi qu’un temps est fini. Ceci veut dire qu’avec la fête de la Pentecôte, le temps du Jésus historique et des apparitions est terminé pour laisser place au temps de l’Eglise. Ceci veut dire que notre temps a commencé avec la Pentecôte.

Mais que s’est-il passé à la Pentecôte ? Jésus était déjà monté au ciel depuis 9 jours, c’est-à-dire à l’Ascension. Il avait demandé aux disciples de poursuivre ce qu’il avait commencé, c’est-à-dire, l’annonce de la bonne nouvelle d’un Dieu qui aime à la folie et gratuitement chaque être humain. Mais les disciples étaient découragés, déçus et ils avaient peur. Ils se demandaient : « Et maintenant, qu’allons-nous faire ? », une grande équation, comme celles devant lesquelles nous nous retrouvons parfois ! Nous avons alors besoin d’une aide, d’un bon coup de main du Seigneur. Quand tout nous semble bouché, sans issue nous avons besoin de son Amour, besoin de l’Esprit Saint. La Pentecôte est une invitation à faire confiance à Jésus qui nous dit : « Maintenant sortez ! N’ayez pas peur, vous avez la force d’y arriver, vous avez tout ce qu’il vous faut pour ce job, pour cette mission, pour cet engagement ! Mon Esprit vous a été donné et est avec vous, en vous ! »

Vous êtes probablement en train de vous remémorer quelques traces du catéchisme, de la préparation à la confirmation, pour y trouver quelques informations sur cet illustre inconnu qu’est le Saint Esprit. Vous pouvez trouver quelques belles définitions, de beaux concepts, mais rappelez-vous toujours que le Saint Esprit veut surtout être reconnu pour ce qu’il fait, pour son œuvre, son action et non pas par ce que nous pouvons dire de lui. Le Saint Esprit n’est pas une chose à expliquer, à conceptualiser, mais une personne à aimer, une présence qui se donne, comme une expérience d’amour à vivre. L’amour ne se définit pas, ne se conceptualise pas. Il s’agit d’une expérience à vivre !

Le jour de la Pentecôte, les apôtres font un saut de qualité. Matériellement et physiquement, Jésus était désormais absent, invisible, assis à la droite du Père, mais spirituellement les disciples l’avaient en eux parce qu’avant de s’en aller il leur avait dit « Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps ! » La Pentecôte nous invite à passer du matériel, du physique au spirituel. Qui a reçu le Saint Esprit dans son cœur vit selon l’Esprit mais tout reste matériel, physique et charnel pour celui veut vivre selon la chair et qui n’élève pas son cœur ! Attention ! Spirituel ne signifie pas ici « être désincarné », « être hors du monde ». Quand on dit qu’une personne est spirituelle, on pense à un moine enfermé, un ermite qui ne vit que de la prière 24 heures sur 24. Quelqu’un de spirituel n’est pas celui qui prie beaucoup ou qui fait des choses religieuses, qui passe ses journées dans les églises ou qui enchaine pèlerinage sur pèlerinage à longueur de l’année. La personne spirituelle est celle qui vit selon l’Esprit qui habite profondément dans son cœur, qui sait qu’il est tout le temps en compagnie de Dieu.

Mère Teresa disait un jour à un journaliste qui essayait de la titiller sur sa foi : « voyez, Dieu, moi je le vois clairement. Il est en cet homme qui souffre ou en celui-là, qui est allongé sur le lit, abandonné de tous ! Dieu est en moi ! Dieu est en vous ! Si vous ne voulez pas le reconnaître, ce n’est pas mon affaire parce que pour moi la chose est tellement évidente. » Tout est matière, matériel ou esprit. Ça dépend de comment tu vois ou veux voir les choses. Par exemple, sur l’autel après la consécration, celui que n’a pas la foi va voir un simple pain de blé, de la matière, mais spirituellement, la foi me fait voir Jésus qui est réellement présent dans le pain consacré. Un nouveau jour peut être vu simplement comme un jour de travail, parfois pénible à vivre ou alors spirituellement, ce nouveau jour peut devenir une nouvelle opportunité pour aimer et être aimé.

Ma vie peut être terriblement et affreusement matérielle ou merveilleusement spirituelle : tout dépend de notre cœur. Avec la Pentecôte, la présence même de Dieu prend une perspective nouvelle. Dieu n’est plus présent « devant nous », comme dans l’AT, ou « Dieu avec nous », « l’Emmanuel » comme dans le NT avec l’incarnation de Jésus, mais Dieu « est en nous ». Avec la venue et le don du Saint Esprit, Dieu est en nous ! Nous devenons la « maison de Dieu », le « temple du Saint Esprit » depuis le baptême. Avec la présence du Saint Esprit, nous ne faisons plus les choses « pour Dieu » mais nous pouvons réaliser « les œuvres de Dieu » car il habite et agit en nous et par nous. Depuis la Pentecôte, l’amour n’est plus un devoir, une obligation. Nous ne « devons plus aimer » comme dans l’AT, mais nous « pouvons aimer » comme Dieu, car la présence du Saint Esprit en nous nous rend capables d’aimer.

Cela veut dire que nous devons être dociles à la présence du Saint Esprit en nous. Pour cela, nous pouvons regarder les attitudes des apôtres à la Pentecôte. « Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours après Pâques, ils se trouvaient réunis tous ensemble. » Les Actes des Apôtres précisent bien que les disciples étaient réunis. L’Esprit Saint ne va pas là où sont les divisions. Si nous voulons recevoir le Saint Esprit, soyons unis entre-nous, reconnaissant que notre propre destin est lié à celui du frère, de la sœur qui est à côté de nous. C’est le « nous » qui nous sauvera ! Notre monde et le Malin chercheront toujours à nous diviser mais le Saint Esprit vient nous unir, nous rappeler que nous formons une seule et même famille humaine, une seule famille ecclésiale. Plus nous serons unis, plus le Saint Esprit accomplira des merveilles pour nous et en nous. « Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères » disait la première lecture de dimanche dernier. En attendant le Saint Esprit, les disciples vivaient dans la concorde et la prière, avec la Vierge Marie. Il est temps que nous redevenions des hommes et femmes qui prient vraiment, mettant la prière au centre de leur vie. Prier ne signifie pas dire ou réciter une prière. Prier signifie laisser murir, laisser parler et écouter le Saint Esprit qui est déjà présent en nous et qui ne réclame rien d’autre que de le laisser agir et se manifester. Cela veut dire parfois apprendre à faire silence, apprendre à écouter !

« Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus » Souvent, pour beaucoup de catholiques, la présence de la Vierge Marie dans notre vie est une présence dévotionnelle, je dirais même, de la « déco » ! Je pense que Marie est présente dans ma vie seulement parce que je porte sur moi une médaille de la Vierge qui m’a été offerte à mon baptême. La présence de Marie au milieu des apôtres à la Pentecôte rappelle que sa présence dans notre vie doit être décisive. Marie est comme la fissure à travers laquelle le Saint Esprit fait irruption dans ma vie. Avant nous, Marie a accueilli le Saint Esprit qui l’a fécondé pour qu’elle devienne la Mère de Dieu. La Vierge Marie nous prépare, nous soigne, comme une maman, pour que nous recevions et laissions agir le Saint Esprit dans notre cœur comme elle. Sa présence pour les chrétiens doit être concrète, décisive et avoir une incidence existentielle.

Alors, tout ce que le Saint Esprit a opéré en Marie, il peut l’opérer aussi pour nous dans notre vie, dans la vie de l’Eglise. Prions le Saint Esprit pour tous les baptisés de ce weekend de Pentecôte, les enfants qui font la première communion, ceux qui se marient en cette période et tous ces adultes qui reçoivent le sacrement de confirmation en ce weekend de Pentecôte et ces séminaristes qui seront ordonnés prêtres et diacres dans l’Eglise en ce mois de juin.

Le Saint Esprit est à l’origine de la naissance de l’Eglise depuis la Pentecôte. Il la conduit depuis plus de deux mille ans. Son souffle la conduira encore et encore ! Alors, laissons-nous toucher, façonner et modeler par le Saint Esprit qui nous restaure pour redevenir l’image et la ressemblance de Dieu, voulue dès l’origine mais que le péché Originel a abimé.

Homélie du Père Joseph de la Pentecôte, année A (2023)2023-05-31T08:18:35+02:00

Ces adultes ont été baptisés à Pâques !

Ces adultes ont été baptisés à Pâques 2021 !

« Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ, Alléluia ! » Ce chant, le jour de Pâques, rappelait à chacun de nous son propre baptême. Mais pour Béatrice, Luc, Paul-Alexy, Laurent, Gelareh (Angèle de Merici), Ombeline et la petite Charlotte, ces paroles avaient un autre parfum et une signification toute particulière.

En effet, après un long cheminement, ils font partie de la centaine d’adultes qui ont été baptisés dans le diocèse de Toulouse. La communauté de l’ensemble paroissial de Tournefeuille a été très heureuse de cheminer avec eux pendant toute la préparation grâce à une bonne et généreuse équipe d’accompagnateurs du catéchuménat. Aussi, les grandes étapes ont été vécues en communauté, de l’entrée en catéchuménat, en passant par l’Appel décisif, les scrutins à la célébration du baptême qui a eu lieu le dimanche de Pâques 4 avril.

Le cheminement n’est pas terminé !  En réalité, c’est une histoire d’amitié, à la suite du Christ, dans l’Eglise, qui vient de commencer pour ces nouveaux baptisés adultes, que nous pouvons désormais appeler « néophytes ». L’année prochaine, à la Pentecôte 2022, ils recevront le sacrement de confirmation, avec d’autres adultes du diocèse.

Le 23 mai et le 6 juin, 10 adultes qui cheminent au sein de notre communauté paroissiale recevront le sacrement de confirmation, soit à la cathédrale saint Etienne, soit à la basilique sainte Germaine de Pibrac. Nous les portons dans notre prière !

Aussi, réjouissons-nous des 6 catéchumènes adultes qui sont déjà en chemin vers le baptême, pour les fêtes pascales de l’année prochaine. Ces adultes qui demandent le baptême, l’eucharistie (communion) et la confirmation nous rappellent que le saint Esprit est à l’œuvre, et qu’il n’y pas d’âge pour recevoir ces sacrements. A tout âge, nous pouvons ouvrir notre cœur à la grâce de Dieu en recevant les sacrements de l’initiation chrétienne. N’hésitez de prendre contact avec nous si vous n’êtes pas baptisés ou confirmés ! La communauté sera heureuse de vous accueillir et vous accompagner sur ce chemin qui rend véritablement heureux.

Ces adultes ont été baptisés à Pâques !2021-04-11T19:47:48+02:00
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