Une joie paradoxale due au confinement !

Pendant le confinement en hier et au printemps dernier, nous avons tous fait l’expérience, comme chrétien, du vide qui se produit quand nous sommes privés de nous réunir, et surtout célébrer ensemble l’eucharistie qui est la source et le sommet de notre foi.  Du côté des pasteurs, nous avons senti terriblement le manque de la communauté. C’est là qu’on touche du doigt  la certitude que le pasteur est fait pour être avec ses ouailles, comme on dit.

 

 

Mais en cette rentrée paroissiale, nous vivons une épreuve ! Je pense en particulier au père Josselin qui vient d’arriver et que nous devrions accueillir lors de la messe de rentrée au Phare que nous avons dû annuler, à cause des circonstances sanitaires actuelles. Malheureusement, même les 7 messes dominicales dans nos paroisses qui ont remplacée la messe au Phare ont dû être célébrées par les pères François Tohonon de Pibrac, Jean-Claude Meyer et Georges Boyer qui ont accepté de nous remplacer. Nous leur disons merci du fond du cœur !

Non, nous ne sommes pas malades ! Nous ne sommes pas infectés par la Covid19. Nous essayons de respect les mesures et recommandations exigées quand on a été en contact avec quelqu’un qui est infecté par ce maudit virus. En effet, nous avons appris qu’une personne qui était présente à une réunion où nous étions tous les trois (personne asymptomatique, pour qui nous prions) a eu reçu le lendemain son test positif. Du coup, nous avons fait le test à notre tour et le résultat est négatif. Cela nous soulage et nous rassure, mais nous devons rester confinés pendant 7 jours.

Voilà pourquoi nous sommes tristes, de ne pas être aux réunions de lancement de l’année, avec les parents, les animateurs, les équipes, les jeunes de l’aumônerie… et surtout de ne pas célébrer avec vous ce dimanche de rentrée en jusqu’à mercredi ! Quelle douleur de voir des paroissiens arriver pour la messe, et ne pas célébrer avec eux, et attendre le début de l’après-midi pour célébrer tout seul dans l’église de Tournefeuille. Les pères Josselin et Dao ont aussi célébrer seul. Mais quelle joie de vous faire un petit coucou, de la fenêtre de mon bureau, et d’échanger avec vous, portés tous par la foi, l’amour fraternel et la prière qui nous unissent, et le désir de nous retrouver de nouveau ! Il s’agit d’une joie paradoxale, mais qui fait vraiment du bien et qui console. Merci pour les petits plats que nous nous apportez et toute l’attention que vous avez manifestée ! Merci Seigneur pour les fidèles auxquels tu nous confies, et que tu nous confies comme pasteurs et frères !