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Edito : Merci Pape François !

Le pape François vient de nous quitter, un lundi de l’Octave pascale, après avoir salué et béni la ville de Rome et le monde le dimanche de Pâques. Quelle chance de mourir au lendemain de Pâques ! « Je pars vous préparer une place, et là où je suis, vous serez vous aussi », disait Jésus à ses apôtres. Le Ressuscité l’a précédé pour lui ouvrir les portes de la vie éternelle. Alors, ne soyons pas tristes, mais rendons grâce pour son pontificat et son humanité.

Le pape François est certainement parmi les personnes qui ont été le plus touchées du monde. Pensons à ces millions de fidèles sur les places, à Rome et ailleurs lors des grands rassemblements, aux visites pastorales dans différents coins de la terre, même dans les régions les plus reculées qu’aucun pape avant lui n’avait visitées, aux rencontres avec les malades, les pauvres, les personnes handicapées, les prisonniers, les réfugiés et migrants, les enfants, les jeunes… A la fin de chaque audience, en particulier au Palais Apostolique, il saluait des centaines des participants en serrant la main de chacun. Tant de câlins et d’accolades, de caresses, de mains affectueusement serrées ! Il n’a jamais repoussé quelqu’un qui voulait le saluer, ce qui déstabilisait les services de sécurité et de protocole. Il aimait et cherchait toujours le contact, en bon méditerranéen et latino. Il s’abaissait pour toucher les gens, les embrasser, caresser et bénir.

Pourquoi ? Parce que le pape François savait que le toucher est l’un des langages privilégiés de l’amour. Toucher quelqu’un veut dire le reconnaître, l’accueillir, le consoler. Les mains parlent quand les paroles ne suffisent pas. Elles parlent même mieux que les paroles. Les mamans en font l’expérience, elles qui calment leurs bébés avec des caresses et des câlins. Les médecins en témoignent lorsqu’ils touchent les corps de malades. Les prêtres en témoignent aussi lorsqu’ils célèbrent les sacrements et font les onctions sur les corps avec les saintes huiles (saint-chrême, onction des malades et huile des catéchumènes). Les amoureux et les amis en témoignent, quand ils se prennent par la main. Les éducateurs, les entraineurs en témoignent aussi, quand ils posent la main sur l’épaule de leurs élèves ou les sportifs entrainés pour leur donner courage et confiance lors d’une compétition.

Le pape François parlait souvent des trois langages fondamentaux de l’éducation et de la foi : l’esprit, le cœur et les mains. Il ne suffit pas de penser et de se sentir. Il faut aussi agir et toucher. Une éducation confinée seulement dans les idées, la théorie et les émotions reste incomplète. C’est pour cela qu’il y a des stages, pour mettre ma main à la pâte et apprendre le métier. Nous avons besoin des gestes concrets du terrain pour parfaire une formation. La vie a besoin des mains qui construisent, qui servent, qui prennent soin et caressent. Il s’agit d’éduquer en touchant. On devrait même évangéliser en touchant. Tel a été le style du Christ, de l’évangile, celui du pape François.

L’apôtre Thomas ne se contente pas de savoir et d’avoir entendu des autres que Jésus est ressuscité. Et il ne lui suffit même pas de le voir. Il veut le toucher : « Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » La femme hémorroïsse qui perdait beaucoup de sang depuis douze ans, il ne suffisait pas de voir Jésus qui passait et écouter ses paroles. Elle voulait le toucher pour guérir Mc 5, 27-29).

Jésus se laisse toucher. Il ne lui dit pas : « Ne me touche pas » mais il offre ses mains et son côté ouvert d’où ont jailli l’eau et le sang, symbole des sacrements qui nous font vivre. Jésus ne se soustrait pas parce qu’il sait que la foi n’est pas abstraite. La foi est corporéité ! Nous témoignons et célébrons notre foi à travers les paroles et les gestes de notre corps : réponse, position debout, assise, à genoux, la danse, battre les mains, se frapper la poitrine. La foi est présence et relation.

Au cours de son ministère public, Jésus a touché tellement de gens pour les guérir, les bénir et communiquer avec eux. Après sa résurrection, il a continué à se laisser toucher. Aux apôtres étonnés et saisis de crainte, Jésus les invite à toucher son corps. « Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.  Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds » (Lc 24,36-40). Le toucher, les mains ont un pouvoir extraordinaire, dans le domaine de la foi, la médecine, les relations humaines. Combien de fois un geste affectueux nous a réconfortés d’une douleur physique ou morale, nous a apaisés, a parlé à notre cœur mieux que des discours. La foi fonctionne de la même manière. Il ne s’agit pas d’une idée à comprendre mais surtout d’une réalité vivante à toucher et dont il faut faire expérience. Il nous faut laisser toucher par Dieu et par les autres. Osons aussi toucher les autres, mais comme Jésus pourrait le faire : avec respect et amour, jamais pour instrumentaliser et abuser comme cela peut malheureusement se passer. Le quotidien nous en donne des milliers d’horribles illustrations.

Le pape François a été touché par des millions de mains. Il a touché le cœur du monde, serré les mains, caressé des visages marqués et défigurés comme celui du Christ en croix. Il a embrassé et pris la défense de la personne blessée comme le Bon Samaritain. Il a lavé et embrassé des pieds et offert la paix, comme quand il l’a fait au Sud Soudan en se mettant à genoux pour embrasser les belligérants dont une femme tremblante, pour les supplier de cesser la guerre. Le pape François nous a éduqués par le toucher. Il a cru et évangélisé le monde et l’Eglise les touchant.

Maintenant qu’il nous a précédés au ciel, prions pour qu’il reçoive la caresse éternelle de Jésus ressuscité. Dès son élection jusqu’au dimanche de Pâques, le pape a toujours demandé aux fidèles de prier pour lui.  A lui maintenant de prier pour nous aussi et pour l’Eglise afin qu’elle reste unie et continue à chercher à toucher le Christ Ressuscité et à se laisser toucher par lui à travers sacrements qui nous font vivre de la vie divine.

Edito : Merci Pape François !2025-05-05T14:50:27+02:00

Edito : L’espérance du mystère pascal !

Au cœur de la foi chrétienne se trouve le mystère pascal. Mais qu’est-ce que c’est ? Nous parlons bien de la mort et de la résurrection du Christ. Il s’agit du même et unique mystère à tenir. Séparer la Passion, la mort de la Résurrection du Christ est une erreur contraire à l’enseignement de l’Eglise depuis sa naissance, et c’est cela qu’elle célèbre dans sa prière : annoncer la mort du Seigneur, proclamer sa résurrection et pleine d’espérance, elle attend joyeusement que cela se réalise pleinement dans la vie de chaque baptisé et de la création tout entière lorsque le Christ viendra définitivement mettre le Malin, l’auteur du Mal et de la Mort, sous ses pieds. Le Christ a en effet vaincu définitivement le Malin par sa mort et sa résurrection. Cependant, le Christ attend que chacun de nous participe librement à sa victoire par notre participation au mystère pascal.

Au quotidien, dans la vie personnelle et dans l’Eglise, nous voyons et goûtons aux effets du mystère pascal, c’est-à-dire, de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ. Cela devrait suffire à nourrir et tenir allumée la flamme de notre espérance pour l’Eglise et pour le salut de l’humanité. Parmi les effets visibles, il y a, entre autres, à mon avis, le nombre croissant des personnes qui désirent suivre le Christ. Les médias ont massivement fait écho et parlé de la présence massive des jeunes lors des célébrations du mercredi des cendres et des dimanches qui ont suivi dans toute la France. Sur notre ensemble paroissial, c’est la première fois que voyais des églises autant pleines de jeunes…, plus de la moitié debout ! Je ne crois aucunement que cela soit la conséquence de nos efforts pastoraux ! On le saurait ! Non, loin de là. Ce n’est pas non plus le résultat des réseaux sociaux, de TikTok en particulier, comme certains l’ont suggéré. Ce n’est pas non plus un effet d’imitation pour contrebalancer le ramadan…Dans tous les cas, aucune de ces raisons n’est suffisante pour expliquer ce réveil spirituel pour la foi chrétienne… La seule raison valable, c’est la grâce du mystère pascal qui jaillit sur l’Eglise et qui touche les cœurs. Cela est la source de notre espérance. S’en sont suivies des dizaines de demandes de sacrements de l’initiation chrétienne et pour nos communautés paroissiales, la grande équation de leur accueil, accompagnement et intégration….

Accueillons donc la joie et l’espérance du mystère pascal que nous célébrons spécialement en ce temps liturgique.  Le Christ, qui a donné sa vie par amour pour nous, vainqueur de la mort par sa résurrection le troisième jour conformément aux écritures, vit et agit aujourd’hui dans l’Eglise et dans les cœurs des fidèles qu’il fait participer à sa vie divine à travers les sacrements. Réjouissons-nous donc avec l’Eglise entière célébrant en ces jours le cœur de notre foi. Réjouissons-nous de nos frères et sœurs qui vont recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne en ce temps pascal. Nous rendons grâce pour les adultes qui seront baptisés au cours de la Veillée pascale à l’église de Tournefeuille, les enfants en âge de scolarité qui seront baptisés le dimanche de Pâques dans nos paroisses, les collégiens et lycéens qui seront baptisés le 27 avril à Plaisance, dimanche d’Octave pascale ou de la Divine Miséricorde, et tous ces sacrements et étapes de foi que le printemps et le temps pascal nous permettent de célébrer….

Le point culminant de toutes ces célébrations sera la Pentecôte qui, en cette année du Jubilé, sera célébrée en diocèse au MEET. A l’invitation de notre archevêque, tout le diocèse se réunira pour vivre une véritable pentecôte. Le saint Esprit nous renouvellera dans notre vie personnelle et ecclésiale. Arrêtons donc cette journée du 8 juin dans nos agendas pour être tous au MEET pour ce grand moment diocésain. Pour permettre la participation de tous à cette journée, les messes en paroisse sont exceptionnellement supprimées à la demande de notre archevêque. En attendant, préparons nos cœurs à la célébration des fêtes pascales qui sont le cœur de notre foi et de la vie de l’Eglise. Bonnes et saintes fêtes pascales.

Edito : L’espérance du mystère pascal !2025-05-05T14:50:44+02:00

Edito : Contempler le Christ Crucifié !

Depuis le mercredi des cendres, nous avons commencé le chemin qui nous conduit vers Pâques. Pendant ce temps, nous contemplons le Christ Crucifié, « scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. » (1Co1, 23-24). Il est le Serviteur souffrant dont nous parle le prophète Isaïe. En cette période de carême, je vous invite fortement à méditer de temps en temps et contempler la figure du Serviteur souffrant dans le chapitre 53 du livre d’Isaïe.

Depuis quelques semaines, j’ai beaucoup de peine devant les souffrances et épreuves que notre monde traverse et dont les effets sont ressentis par chacun de nous. La guerre, les massacres, la terreur, le ton qui monte entre les dirigeants du monde et les hommes politiques, les alliés d’hier qui se trahissent, les ambitions expansionnistes de certains qui veulent annexer les autres en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique, l’incapacité de l’UE à parler d’une seule voix, la situation politique très fragile de la France et de beaucoup de pays.… Parfois, j’évite de suivre l’actualité pour ne pas écouter la litanie des malheurs et dangers que court le monde. L’être humain est-il destiné à être victime de sa propre agressivité ? L’hypocrisie, le cynisme, le mensonge, la soif de l’argent et du pouvoir, les trahisons, la manipulation médiatique, la diffusion des fakenews… Bref, que des anti-valeurs qui semblent prendre le dessus et commander en maître ! Tout cela génère la souffrance et la mort ! Beaucoup de souffrance et des morts comme nous pouvons le vivre et le contempler personnellement et autour de nous. Nous semblons tellement impuissants devant le Mal qui se déchaine et qui semble victorieux.

N’est-ce pas cela que nous contemplons en levant nos yeux vers le Christ Crucifié ? Sur la croix, il semble tellement impuissant devant le mal et la souffrance qu’il accepte de subir. Mais ce qui fait la différence, c’est l’Amour qu’il déploie et qu’il nous révèle quand il embrasse librement la passion et la mort sur la croix.

Alors, il nous faut lever les yeux vers Lui pour que son regard croise le nôtre. Pendant qu’il se révèle vaincu et impuissant aux yeux du monde, c’est alors qu’il manifeste la sagesse et puissance de son Amour. Par sa souffrance et sa mort en croix, Jésus crucifié a vaincu le Mal et la mort et il est devenu la source et la cause de notre Espérance, cette espérance que saint Paul nous rappelle qu’elle ne déçoit jamais. Ceci est d’autant plus important que nous vivons ce carême  au cours d’une année que l’Eglise nous invite à vivre en pèlerins d’Espérance.

Levons donc les yeux vers le Christ Crucifié, notre Unique Sauveur. C’est en lui que nous devons tourner résolument notre cœur et mettre toute contre confiance. Par sa Passion et sa mort, le Christ manifeste sa fidélité indéfectible. Au cœur de nos épreuves, puissions-nous nous unir, pendant ce temps de carême, à la Passion et la Mort du Christ crucifié ! Demandons la grâce d’avoir les attitudes et sentiments que nourrissait le Christ dans son cœur alors qu’il souffrait et mourrait par amour pour nous sur la croix. C’est seulement en contemplant le Christ Crucifié et en nous unissant spirituellement à Lui dans sa passion et sa mort que nous pourrons triompher du Mal et de la Mort avec Lui au matin de Pâques. Bon et saint temps de Carême.

 

 

 

Edito : Contempler le Christ Crucifié !2025-03-06T10:04:42+01:00

Edito : L’Espérance ne déçoit pas !

Chers frères et sœurs,

Alors que nous entrons dans ce mois de février, permettez-moi de vous poser une question : Qu’est-ce qui nous tient debout face aux épreuves ? Quand tout semble s’effondrer, où trouvons-nous la force de continuer ? Saint Paul, dans sa lettre aux Romains, nous offre une réponse lumineuse : L’Espérance ne déçoit pas. Pourquoi ? Parce qu’elle repose sur un fondement solide : l’amour de Dieu, répandu en nos cœurs par l’Esprit Saint.

L’Espérance chrétienne, loin d’être un vague optimisme, est une ancre sûre et ferme dans un monde souvent troublé. En cette Année Jubilaire 2025, où nous sommes appelés à être des pèlerins d’Espérance, faisons grandir en nous cette vertu qui illumine nos vies et celles de ceux qui nous entourent.

Du 17 au 21 février, le pèlerinage diocésain à Rome nous plongera au cœur de cette dynamique jubilatoire. Ce sera une opportunité exceptionnelle de franchir la Porte Sainte, symbole de l’ouverture du cœur de Dieu, et de recevoir une grâce précieuse : l’indulgence plénière.

Mais qu’est-ce que l’indulgence ? Elle ne se résume pas à une remise de « peine » ou à une pratique désuète. C’est une puissante expression de la miséricorde divine, qui restaure notre lien avec Dieu et l’Église. Elle nous libère des conséquences de nos péchés, pour nous engager dans un chemin de conversion profonde.

Chaque fidèle, où qu’il soit, peut entrer dans cette dynamique de grâce. Même si vous ne pouvez pas vous rendre à Rome, des indulgences peuvent être obtenues dans les Églises jubilaires locales ou en accomplissant des œuvres de charité, en priant ou en méditant la Parole de Dieu.

Le mois de février est marqué par des événements qui, chacun à leur manière, nous rappellent que Dieu est source de lumière et d’Espérance pour le monde. Ensemble, ils tissent une véritable invitation à approfondir notre foi, à nous ouvrir aux autres et à accueillir les signes de la présence de Dieu dans nos vies.

  • Le 2 février, fête de la Présentation du Seigneur au Temple, nous contemplons Jésus, lumière des nations, accueilli par Siméon et Anne, témoins de l’Espérance. Cette journée, appelée aussi fête de la Lumière, nous éclaire sur notre mission : devenir à notre tour des porteurs de lumière dans nos familles et nos communautés. C’est également la Journée de la Vie Consacrée, un temps pour rendre grâce pour les hommes et les femmes qui, par leur don total à Dieu, deviennent des phares d’Espérance au milieu des tempêtes de la vie.
  • Le 9 février, dimanche de la Santé, et le 11 février, Journée mondiale des malades, nous rappellent la compassion du Christ pour les souffrants et nous invitent à être des instruments de sa miséricorde. Sous le regard bienveillant de Notre-Dame de Lourdes, nous sommes encouragés à prier pour les malades et à soutenir les soignants, véritables artisans d’Espérance dans leurs gestes quotidiens. Un grand MERCI aux membres des équipes du SEM (Service Evangélique des Malades) de notre ensemble paroissial qui donnent de leur temps et de leur joie pour les personnes âgées et vulnérables et pour nos malades dans nos maisons, résidences et maisons de retraite.
  • Le 14 février, la  « Saint Valentin », une invitation à méditer sur l’amour authentique, celui qui prend racine en Dieu et nous permet d’aimer l’autre avec sincérité, patience et générosité.
  • Pendant les vacances scolaires, profitons de ce temps pour ralentir et contempler les merveilles de la création. Les rires des enfants, la beauté de la nature, les gestes simples de solidarité sont autant de signes de l’Espérance que Dieu sème autour de nous. Prenons le temps de les accueillir et de les partager.

En vivant ces différentes célébrations et moments forts, nous découvrons leur profonde unité : tous convergent vers la lumière et l’Espérance qu’apporte le Christ. Ce mois nous appelle à devenir des porteurs de cette lumière, à travers nos prières, nos actions et notre témoignage.

Chers amis, notre monde a un besoin urgent de témoins de l’Espérance. Soyons ces témoins ! Comme nous l’enseigne le pape François : « L’Espérance chrétienne n’est pas une utopie, mais une force vivante qui transforme la réalité. » Que ce mois de février soit pour chacun un temps de lumière, d’amour et de renouveau spirituel.

Avec vous en chemin,
Père Clément Marie BONOU, fi.

Edito : L’Espérance ne déçoit pas !2025-01-31T14:15:06+01:00

Vivre l’Année Jubilaire 2025 comme « Pèlerins d’Espérance »

Comme vous savez, les années se suivent mais ne re ressemblent pas ! Il y en a qui sont plus significatives que d’autres, porteuses de grâces particulières. L’année 2025 aura donc cette particularité d’être une année jubilaire que le pape François nous invite à vivre plus intensément comme « des pèlerins d’Espérance ». Et nous savons tous combien notre monde a besoin de se nourrir de cette vertu théologale, très souvent mal connue ou oubliée qu’est l’Espérance. Il ne s’agit pas de l’espoir qui reste fragile et risque de s’éteindre au moindre souffle du vent. Un petit regard attentif posé sur notre monde suffit pour reconnaitre que les choses ne vont pas bien et que les événements peuvent facilement nous plonger dans le désespoir et une inquiétude permanente.
Nous sommes, même en Occident, loin de l’utopie d’une période de paix qui soit uniquement une œuvre humaine car depuis quelques années, le conflit russo-ukrainien, nous révèle que la guerre peut arriver aussi dans nos pays et que la guerre et les conflits armés ne sont plus le fléau de seulement quelques pays du Proche-Orient, d’Afrique, ou d’ailleurs ! La situation politique du monde est de plus en plus instable, même dans les vieilles démocraties occidentales comme nous pouvons le voir depuis quelques années maintenant en Europe et aux Etats-Unis. La situation socio-économique est loin d’être brillante et reluisante en France, comme un peu partout dans le monde.
L’Eglise n’est pas épargnée par une diversité de crises ! Malgré le nombre croissant de jeunes et d’adultes en chemin vers les sacrements de l’initiation chrétienne, l’Eglise a besoin d’être renouvelée par le saint Esprit pour continuer à témoigner et annoncer Celui qui fonde notre Espérance. Cette dernière est un don de Dieu qui nous mobilise, nous engage et fait de nous des acteurs responsables des promesses de Dieu, données déjà dans la foi, mais dont nous attendons par la foi la pleine réalisation.
Cette année jubilaire a commencé ce 24 décembre 2024 avec l’ouverture de la Porte sainte à Rome. Dans le diocèse de Toulouse, l’ouverture du Jubilé se fera le dimanche 5 janvier par une procession qui ira du sanctuaire Saint-Jérôme à la cathédrale Saint-Etienne où sera célébrée une messe solennelle, avec l’ordination diaconale d’Éric Carboni (diacre permanent), Irénée Roumanoff et Jean-Baptiste Oneda. S’en suivront de nombreuses propositions au niveau de l’Eglise universelle et diocésaine que nous vous invitons à vivre pleinement parce qu’une année jubilaire est toujours porteuse de beaucoup de grâces qui suscitent, fortifient et font grandir la vertu de l’Espérance dans un triple mouvement : espérer de soi-même pour découvrir que Dieu a fait de chacun de nous un chef d’œuvre malgré la blessure du péché et nos fragilités ; espérer des autres, ceux qui nous entourent, pèlerins avec nous en ce monde et avec qui le Seigneur nous invite à construire un monde plus juste et plus fraternel. Espérer en Dieu, révélé par le Christ, qui nous promet sa présence et sa fidélité sans faille.
Au niveau paroissial, cette année sera marquée plusieurs propositions. J’en cite seulement trois. D’abord, prendre la prière du jubilé à la fin de toutes les messes, en particulier en semaine. Ensuite, les conférences-catéchèses sur l’Espérance un jeudi par mois, soit à l’Oustal ou dans la salle saint-Pierre. Le programme vous sera donné prochainement, quand nous aurons trouvé tous les intervenants.
Enfin, une grande proposition en réponse à l’invitation du pape François à Rome : vivre un pèlerinage paroissial la semaine du 6 au 11 octobre 2025 à Rome. Dès début janvier, vous pouvez commencer à faire des inscriptions auprès du secrétariat paroissial où vous aurez aussi toutes les informations sur le programme et le coût. Attention : les places seront limitées. Il faut donc se dépêcher. Outre les retombées spirituelles sur notre vie personnelle et celle de nos proches (cfr l’extrait de la bulle d’indiction du pape), ce pèlerinage, au cœur de cette année jubilaire, portera aussi une abondance de grâce pour nos paroisses.
Bonne et Sainte année 2025 comme témoins et « Pèlerins d’Espérance ».

Vivre l’Année Jubilaire 2025 comme « Pèlerins d’Espérance »2025-01-03T15:54:02+01:00

Attendre le Prince de la Paix !

Pendant que j’écris cet édito, je contemple notre monde à feu et à sang. Le président Poutine menace d’une troisième guerre mondiale. Nous avons oublié qu’il y en a déjà eu deux et que malgré la victoire des uns, la défaite des autres et des accords de paix négociés entre les puissances, le monde a continué à brûler, des peuples à être massacrés sur tous les continents. Même quand les super-puissances ne se battaient pas directement, c’est indirectement qu’elles se battaient sur d’autres continents. Chacun a voulu étendre son influence politique et économique. Alors, nous avons vu les Occidentaux, les Russes, les Chinois…se faire la guerre sur d’autres continents et dans beaucoup de pays, au détriment des peuples pauvres et des faibles car, comme dit le proverbe africain, « là où les éléphants se battent, c’est l’herbe qui en souffre ». Le terrorisme ne fait que se répandre sur toute la surface du globe….
Et il y a aussi cette guerre économique et commerciale que se livrent les pays ! Bref, a-t-on vraiment vécu une véritable époque de paix dans notre monde ? Les nations ont vécu dans la méfiance et même les pays amis ont continué à se surveiller, à mettre des personnalités politiques et des chefs d’état sur écoute…. Il n’y a plus de puissance mondiale capable de taper du poing sur la table pour exiger la fin d’une agression d’un pays voisin. Chacun montre ses gros muscles. Le multilatéralisme a presque disparu ! Les organismes internationaux, comme l’Organisation des Nations Unies, ont perdu autorité et crédibilité, leurs responsables déclarés « interdits de séjour » dans certains pays. Nous voyons se développer un esprit des vengeance ! Les persécutés d’hier deviennent les persécuteurs d’aujourd’hui ! Tous les coups sont permis. Chacun, quand il s’estime en danger et qu’il en a les moyens, se défend, anticipe pour donner les premiers coups avant d’en recevoir. On peut bombarder, massacrer, tout détruire, sans faire la distinction entre un hôpital, une école et une base militaire….
Le monde est en crise, les populations entières meurent de faim, de soif, des conséquences des conflits, du dérèglement-réchauffement climatique et des catastrophes naturelles, les inondations se multiplient, la sécheresse aussi dans certains pays qui se désertifient…. Nous observons le monde impuissant ! Dans certains pays, même les plus développés, il manque de l’argent pour assurer la santé, l’éducation….! Curieusement, chaque semaine presque, des milliards d’euros et de dollars en aide militaire, en achat d’armes…. sont trouvés pour entretenir et alimenter les conflits et faire la guerre ! D’où vient cet argent qu’on ne trouve jamais pour d’autres besoins premiers des populations ? Comment est-il possible de trouver ces milliards pour tuer alors qu’on a cruellement du mal à trouver de l’argent pour prendre soin de la vie, pour la santé, la lutte contre les maladies, bref, pour développer une culture de la vie ?
Dans ce contexte, j’entends le Seigneur s’adresser à nous, en ces mots : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. » (Jn 14, 27). La paix donnée, vécue négociée et entretenue à la manière du monde est illusoire. Nous en faisons l’expérience au quotidien. Seul le Christ, le Prince de la Paix venant sans arme à la main, donne la Paix véritable. Isaïe rappelle ce qu’apporte le Messie, Prince de la Paix : « Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. » ( Is 2, 4)
L’Avent est un appel à la conversion des cœurs pour accueillir ce Prince de la Paix « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu » (Lc3, 4-6)
Puisse chacun de nous devenir un artisan de paix, là où nous sommes. Le monde sera véritablement en paix lorsque chacun de nous aura ouvert son cœur à cette paix que seul Jésus peut donner. Alors, ouvrons-lui largement nos cœurs blessés par nos rancœurs, la haine et les conflits de tout genre ! Il soignera nos blessures et nous donnera la paix véritable. Beau et saint temps d’Avent, en marche à la rencontre du Prince de la Paix !

Attendre le Prince de la Paix !2024-12-10T09:14:16+01:00

Connaitre et s’approprier la vision pastorale

L’an dernier, un Conseil Pastoral Paroissial a été mis en place, à l’invitation de notre archevêque. Je remercie la trentaine des personnes qui le constituent. Accompagnés par le service diocésain de Formation (Michèle Maraval que nous remercions), nous nous sommes réunis 4 fois par an pour prier, réfléchir, regarder en vérité notre communauté et rêver ce que nous aimerions voir naître dans nos paroisses. Au moment où vient de se clôturer le Synode sur la communion, participation et mission, dont nous ne connaissons pas les conclusions, prenons conscience que l’avenir de l’Eglise universelle et sa mission dépendent de ce qui est vécu et mis en place dans chaque communauté particulière. Alors, avant d’attendre les conclusions qui viendront de Rome ou de l’Eglise de France, voyons comment connaitre et faire connaître la vision pastorale qui est le résultat, j’ose le dire, d’une sorte de mini synode sur l’ensemble paroissial. Nous avons en effet prié, discuté, posé des constats de réussites et d’échecs sur notre vie paroissiale. Nous rendons grâce pour les belles choses que nous vivons déjà et nous remarquons que nous avons tellement des conversions à faire et à vivre, tant au niveau personnel que communautaire.
Voici donc la vision pastorale née au bout d’une année de travail du conseil pastoral paroissial :
« Nous désirons bâtir ensemble une Église – famille de Dieu,
où chacun est accueilli et accompagné personnellement,
avec une attention aux plus faibles.

Nous voulons témoigner
de la joie de l’Évangile qui nous fait vivre
et annoncer le Christ à tous.

Nous voulons construire une communauté paroissiale
unie dans la diversité, qui grandit à travers la participation de chacun de ses membres. »
En trois petites phrases, nous exprimons ainsi ce que nous aimerions vivre et quelle direction nous aimerions donner à notre ensemble paroissial. La première étape est de connaitre et faire connaitre cette vision au sein de nos communautés. Plusieurs supports visuels et un chant sont en cours d’élaboration pour une meilleure diffusion.
Mais attention, il ne faut pas que cette vision reste une simplement un refrain, une devise, des concepts, des paroles. Ce serait très dommage. Si la première phase est sa connaissance et la diffusion, l’enjeu en suivant sera de s’en approprier, l’incarner et la mettre en place par des attitudes, des gestes et des actions concrètes. Pour cela, nous comptons sur les membres de l’EAP, ceux du conseil pastoral et chaque fidèle, dans chacune de nos 5 paroisses pour voir ce qui peut être mis en place afin d’incarner cette vision. Je vous invite donc à être créatifs et inventifs. Faites des propositions qui, j’espère, seront nombreuses, réalisables, audacieuse et conformes à la foi de l’Eglise et aux orientations diocésaines. Que le Saint Esprit nous vienne en aide !

 

Connaitre et s’approprier la vision pastorale2024-11-19T13:51:08+01:00

Edito : En mission, avec le soutien de sainte Thérèse de Lisieux et saint François d’Assise

Passées les premières semaines de la rentrée scolaire et pastorale où nous étions tous sous l’eau, le nez un peu dans le guidon, il est temps de nous poser et penser à ce qui est au cœur de la vie chrétienne et de toute communauté ecclésiale : la mission. Octobre nous rappelle bien cela, dès le premier jour du mois, avec la fête de sainte Thérèse de Lisieux, docteur de l’Eglise et Patronne des missions. Le pape François rappelle que sainte Thérèse est l’une des saintes les plus connues et les plus aimées dans le monde entier. Comme saint François d’Assise, elle est aimée même par les non-chrétiens et les non-croyants. Dans l’exhortation apostolique « C’est la confiance » à l’occasion du 150è anniversaire de la naissance de sainte Thérèse de Lisieux, le pape François insiste sur le fait qu’au cœur de la vie de sainte Thérèse, il y a un double désir :  

« Comme il arrive dans toute rencontre authentique avec le Christ, son expérience de foi l’appelait à la mission. Thérèse a pu définir sa mission en ces termes : « Je désirerai au Ciel la même chose que sur la terre : Aimer Jésus et le faire aimer ».  Elle a écrit qu’elle était entrée au Carmel « pour sauver les âmes ».  En d’autres termes, elle ne concevait pas sa consécration à Dieu en dehors de la recherche du bien de ses frères. Elle partageait l’amour miséricordieux du Père pour l’enfant pécheur, et celui du Bon Pasteur pour les brebis perdues, éloignées, blessées. C’est pourquoi elle est la Patronne des missions, maîtresse en évangélisation ».

Puisse chacun de nous, chaque membre de notre communauté brûler du même désir de salut pour soi-même et pour tous nos frères et sœurs ! C’est la raison d’être de l’Eglise et du baptisé ! Approchons-nous donc du Christ pour qu’il touche nos cœurs, le faisant brûler de son Amour pour nous envoyer en mission pour l’annoncer et le faire connaître à travers notre vie, nos engagements et propositions pastorales au cours de cette année à peine commencée.

La Providence Divine a voulu que cette année, notre diocèse, et tout particulièrement notre ensemble paroissial, accueille une communauté missionnaire : les Franciscains de l’Immaculée. C’est une grâce ! Au cours de la messe de rentrée du 22 septembre au Phare, nous les avons accueillis dans la joie. Un merci du fond du cœur pour tout ce que vous faites et donnez afin que leur installation se passe dans de très bonnes conditions, tant matériellement que pastoralement. Au cours de ce mois missionnaire d’octobre, nous pouvons compter sur la prière et le soutien de saint François d’Assise fêté le 4 octobre, afin que notre diocèse et notre ensemble paroissial en particulier reçoivent en abondance des grâces pour la mission, à travers la présence des pères Clément, Justin, (et de Jacques qui viendra plus tard).

Bien que déjà accueillis, l’installation officielle des frères franciscains dans le diocèse aura lieu le dimanche 3 novembre au cours d’une messe célébrée par notre archevêque, Mgr Guy de Kerimel en présence du Supérieur Général des Franciscains de l’Immaculée, le père Immacolato Maria ACQULI. Nous manifesterons notre joie d’accueillir les Franciscains de l’Immaculée parmi nous, occasion favorable pour un temps convivial, fraternel et un repas partagé à L’Oustal (de nouveau) avec les nos hôtes. Je vous invite fortement à noter cet événement dans votre agenda et à venir nombreux, donnant ainsi le témoignage d’une communauté paroissiale accueillante et pleine de vie.

Que Sainte Thérèse de Lisieux et saint François d’Assise nous accompagnent et intercèdent pour nous !

Edito : En mission, avec le soutien de sainte Thérèse de Lisieux et saint François d’Assise2024-10-07T14:47:14+02:00

Edito : Se lancer, s’accueillir et rendre grâce !

Une nouvelle année pastorale a déjà commencé ! Comment sera-t-elle ?  Nul ne le sait ! Elle sera certainement ce que le Seigneur aura voulu, parce qu’il est Celui qui conduit son Eglise par son Esprit, mais aussi ce que chacun de nous voudra qu’elle soit par le don de soi-même, par son engagement, ses services à la communauté et notre abandon personnel et communautaire au souffle du saint Esprit.

Alors, lançons-nous dans l’Espérance, comme nous y a invités Mgr de Kerimel lors de la Journée Diocésaine à Lourdes. Celui qui espère ne se trompe jamais. C’est pour cela que je nous invite tous à nous lancer dans la confiance, sans se laisser bousculer par différentes peurs ou par le poids des habitudes ! Nous nous réjouissons que notre archevêque vienne personnellement lancer notre année pastorale lors de la messe qu’il présidera le 22 septembre à 10h30 au Phare de Tournefeuille. J’espère que nous serons très nombreux, non seulement pour l’accueillir mais aussi pour commencer l’année dans la dynamique d’un élan joyeux et missionnaire. J’appelle tous les fidèles et les membres tous les groupes, associations, équipes et services à venir à ce temps fort de notre ensemble paroissial.

La rentrée paroissiale du 22 septembre sera aussi l’occasion d’accueillir les personnes nouvellement arrivées dans nos paroisses. La santé d’une communauté dépend aussi de sa capacité à savoir accueillir. Si nous n’accueillons personne dans l’Eglise ou au sein de notre communauté, nous nous condamnons à la mort et à la disparition. Les nouveaux nous renouvellent ! Alors, soyons heureux d’accueillir une nouvelle communauté religieuse. Après les Sœurs de la Résurrection, notre ensemble paroissial est heureux d’accueillir une nouvelle communauté : les Franciscains de l’Immaculée.

Ils arrivent à trois et vont résider au presbytère de Plaisance-du-Touch. Le 22 septembre, il y aura les frères Justin et Clément.  Un troisième arrivera plus tard. Pour les accueillir, il faut quelques travaux d’aménagement intérieur dans le presbytère. Il faudra aussi des meubles et du matériel pour la cuisine et du linge pour la literie. Je sais que je peux compter sur vous pour équiper le presbytère. Aussi, je fais appel au don ou au prêt d’une voiture : les frères ont chacun un permis de conduire mais n’ont pas de voiture. Alors, j’en appelle à votre générosité. Si vous avez une voiture que vous pouvez donner ou prêter pour quelques mois, cela facilitera leur arrivée et leur implication pastorale et missionnaire. N’hésitez à vous manifester auprès du secrétariat paroissial. Je vous en remercie infiniment.

Le 22 septembre, avec le Père Vital MUDIMBE, nous allons rendre grâce pour cette année entière qu’il aura passée parmi nous. Nous rendons grâce pour sa présence et toute ce qu’il a permis de recevoir du Seigneur par son ministère et son amitié.  Nous pourrons lui dire au revoir et lui offrir un cadeau pour l’accompagner sur l’ensemble paroissial de Saint Nicolas-Sacré Cœur où il est envoyé à partir du 1er octobre. Une collecte va être faite dans nos paroisses les weekends des 8 et 15 septembre.

Après la messe au Phare, nous nous retrouverons, autour notre archevêque, avec les frères Franciscains Justin et Clément, le père Vital pour un temps convivial autour d’un repas partagé apporté par chacun. Pour une meilleure organisation, nous vous invitons dès à présent à vous inscrire sur les fiches placées dans les 5 églises. Elles seront retirées après les messes du 15 septembre. Belle année pastorale, qui sera aussi une année jubilaire !

Edito : Se lancer, s’accueillir et rendre grâce !2024-09-10T10:07:10+02:00

Edito : Un été pour se poser !

Chers paroissiens et amis ! Voilà enfin les vacances d’été qui arrivent ! Je sais que tout le monde n’aura pas de vacances mais l’été est toujours une période où le rythme change !  Vous allez vous retrouver en famille, rendre visite aux amis. C’est aussi l’occasion de recharger un peu les batteries, à la fois physiquement et spirituellement. Profitez bien de ce temps pour tisser et affermir les liens en famille et avec les amis. C’est aussi une période de grandes fêtes ! Profitez-en. Un jeune paroissien me confiait son appréhension que les rencontres en famille soient gâchées par quelques tensions et conflits. En même temps, il se demandait ce qu’il pouvait faire pour que tout se passe bien. Finalement, n’est-ce pas la mission de chacun : faire de son mieux pour que ces retrouvailles soient réellement joyeuses, sereines et apaisées.

Pendant ces deux mois, au sein de nos communautés, nous verrons arriver des vacanciers, des gens de passage. Je compte sur vous pour les accueillir dans la joie. Je vois bien que nos communautés changent de visage en été :  pendant que beaucoup de paroissiens que nous croisons souvent disparaissent pendant quelques semaines, nous en voyons d’autres qui arrivent pour les vacances et cela enrichit nos communautés.

Le père Vital sera en vacances pendant le mois de juillet et le père Willy en août pour revenir début septembre. La sœur Jeannette prend aussi ses vacances et reviendra vers la fin du mois d’août. Et pendant ce temps, nous accueillons des prêtres que vous connaissez déjà : le père Théodore qui sera parmi nous en juillet et le père Rodrigue qui sera là jusqu’à la fin du mois d’août. Je leur dis merci de venir nous aider en cette période où l’activité cultuelle est dense et un peu plus compliquée dans l’organisation ! 

Je vous les confie et je sais que vous saurez leur faire bon accueil, comme chaque année, et faciliter leur mission parmi nous pour les déplacements, étant donné que ni l’un ni l’autre ne peut conduire en France. Je compte sur vous pour les inviter dans vos familles pour mieux faire connaissance avec eux. C’est toujours une grande joie pour nous de passer du temps dans vos familles et de rencontrer vos amis et parents de passage. Ce sont des temps gratuits qui font beaucoup de bien. Bel été !

 

Edito : Un été pour se poser !2024-07-05T15:24:06+02:00
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