Dieu crée en séparant. Au moment de la naissance, l’enfant est séparé de sa mère et reçoit officiellement son prénom. Dans l’Évangile, alors que les pharisiens tentent de le mettre à l’épreuve, le Seigneur rappelle le projet de Dieu pour l’homme et la femme à l’origine. Après l’avoir modelé avec la poussière tirée du sol et insufflé le souffle de vie (Gn 2, 6) Dieu vient achever la création de l’être humain dans cette distinction du masculin et du féminin. L’homme et la femme qu’il a voulus complémentaires. Cela peut nourrir notre réflexion sur la notion d’égalité entre hommes et femmes.

La différence entre l’homme et la femme n’est pas la source des inégalités et des discriminations. C’est le péché qui en est la cause, il endurcit le cœur de l’homme. Dans l’Église, nous croyons à l’indissolubilité du mariage, cependant, nous sommes conscients du combat qu’il peut y avoir pour être fidèle à cet engagement. Au moment de l’épreuve où nous sommes tentés d’abandonner, cherchons le chemin que le Seigneur nous invite à prendre pour continuer à vivre notre engagement, comptons sur sa fidélité. Tel un GPS qui recalcule l’itinéraire quand on se trompe de chemin, le Seigneur ouvre toujours un chemin pour celui qui se tourne vers lui.  Aussi, nous devons toujours avoir à l’esprit que Dieu nous unit. Il unit l’homme et la femme dans le mariage. Il nous unit aussi les uns aux autres dans le baptême. Demandons-lui la grâce de la fidélité dans nos engagements, demandons-lui la grâce de l’unité afin que ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas.