Plénitude et grâce !
Témoignage de Ludovic Teysseyre sur la messe de rentrée paroissiale au Phare
Durant le dernier pèlerinage diocésain à Lourdes, une question fut posée à notre évêque lors d’un temps de discussion : « Pourquoi nos messes sont-elles si tristes ? Pourquoi ne pas mettre plus de vie, de joie, et de rythme pour louer notre Seigneur et pour faire venir plus de monde, notamment plus de jeunes ? »
Et bien ce beau dimanche du 12 Septembre 2021, la multitude des personnes qui avaient préparé la messe de rentrée de notre ensemble paroissial nous a offert une réponse magistrale. EAP, musiciens, scouts, enfants de chœur, équipe technique du Phare : que de talents à l’œuvre pour une messe magnifique.
Il y avait tout d’abord le plaisir de se retrouver en si grande assemblée après ces mois sombres de Covid qui nous ont parus des années. Quelle joie de retrouver untel d’un autre clocher qu’on n’avait pas revu depuis plusieurs mois, une telle de notre paroisse que nous n’avions pas recroisée depuis si longtemps.
Vint ensuite l’attente du lancement de la cérémonie, confortablement installés dans la salle du Phare, tous les gestes barrières bien respectés, avec une acoustique superbe et avec surtout une estrade décorée très sobrement mais de manière spectaculaire, baignant dans une lumière bleu profond, avec les vitraux de Maître Guérin formant comme une ouverture sur le fond, nous rappelant ainsi le ballet incessant des anges entre le ciel et la terre.
C’est alors que commença la procession, avec un premier chant d’entrée repris par tous. Nombreux comme nous l’étions, et rythmé comme l’était le chant, c’est sans retenue que nous sommes entrés dans la célébration. Les enfants de chœurs, très nombreux, ont pris place sur l’estrade baignée de lumière bleue, faisant immanquablement penser à des anges.
Le ton était donné et n’a jamais plus faibli. Jésus était là et bien là, au milieu de notre assemblée. La joie, le partage, la louange, la prière, les lectures, tout dans cette messe a été plénitude et grâce.
Lors de son homélie, le Père Bavurha nous a rappelé, entre autres choses, combien il est important de vivre sa foi avec et pour les autres. Combien il est important de participer à la vie de notre Eglise, de s’engager, de se donner de la peine. Cette peine si salutaire et grâce à laquelle nous recevons tellement de grâces.
Il y a eu des moments forts et chargés d’espoir pour l’avenir : comme ces petits enfants qui sont venus nous présenter leur travail après être allés réfléchir sur les textes du jour dans une salle à part. Comme aussi lorsque tous les nouveaux arrivants sur l’ensemble paroissial sont montés sur l’estrade pour se présenter, après la messe.
Pour finir, comment ne pas mettre l’accent sur la pertinence des choix de l’animation. Des mélodies simples et très entrainantes, facilement reprises par l’assemblée, dans la joie ou le recueillement, grâce au talent des animateurs et des musiciens. Une ligne mélodieuse simple qui, du début à la fin, a ainsi conféré à l’ensemble de la cérémonie une plénitude musicale.
Finalement, la réponse à la question posée à notre évêque a été donnée ce dimanche au Phare : de la peine, de la préparation, de la confiance en amont. Puis il suffit de se laisser porter par la joie et l’amour.
Avez-vous déjà vu une pluie de grâces ? Il fallait être au Phare Dimanche dernier.
Ludovic T, paroissien habitant Plaisance du Touch